Les cours du pétrole sont redescendus fortement vendredi à New York, achevant ainsi une semaine chaotique couronnée par un nouveau record historique.
Les cours du pétrole sont redescendus fortement vendredi à New York, achevant ainsi une semaine chaotique couronnée par un nouveau record historique.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre a baissé de 1,38 $ US, clôturant à 75,48 $ US.
Débutant la semaine en baisse, les cours ont ensuite commencé à monter, pour accélérer le rythme après la publication du rapport hebdomadaire du Département américain à l'Énergie (Doe) sur les stocks pétroliers et grimper subitement jusqu'à 78,77 $ US.
Très rapidement après ce sommet sans précédent, le prix du baril a chuté, puis s'est repris légèrement.
Au final, sur la semaine, le baril aura perdu plus de 1,50 $ US.
La seule journée de vendredi est représentative de ces séances en dents de scie qu'a connu le marché récemment: en baisse lors des échanges électroniques, les cours sont passés au-dessus des 77 $ US à l'ouverture du marché avant de plonger à nouveau largement sous les 76 $ US.
«Il est difficile de dire ce qui fait bouger le cours du brut heure par heure, mais le rapport sur l'emploi américain a joué», a commenté Jim Ritterbusch, président du cabinet éponyme.
Seul élément visible, le rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis a confirmé le ralentissement de l'économie américaine dans un contexte de crise de l'immobilier, avec seulement 92.000 créations d'emplois en juillet et un chômage de 4,6 %, au plus haut depuis six mois.
Cette donnée macroéconomique a pu susciter des craintes sur la santé du premier consommateur mondial d'or noir et donc sur la vigueur future de sa demande en énergie.