L'acquisition d'un animal domestique, particulièrement d'un chien, compte parmi les achats impulsifs aux plus lourdes conséquences financières et humaines.

L'acquisition d'un animal domestique, particulièrement d'un chien, compte parmi les achats impulsifs aux plus lourdes conséquences financières et humaines.

Un chien est un être vivant qui a besoin de nourriture, d'un toit, de soins médicaux, d'éducation et d'exercice.

En ville, il doit avoir un permis. Et promenez-le sans laisse ou omettez de ramasser ses cadeau, vous hériterez d'amendes salées.

Selon un sondage mené en 2006 pour l'Association américaine des propriétaires d'animaux domestiques, les coûts moyens d'entretien d'un chien – sans compter l'achat – atteignent 15 710 $ en 10 ans. Pour un chat, c'est 9190 $.

Et ces coûts n'incluent pas le grignotage des souliers, la destruction des divans et, dans pour certaines races, comme le Grand Danois ou le Saint-Bernard, le remplacement de l'auto compacte par un véhicule beaucoup plus spacieux.

Design canin

À moins 30 degrés Celcius, un chien à poil ras est plus confortable avec un manteau. Sous la pluie, son imper évite des flaques d'eau au retour à la maison. Les vêtements canins sont nés de ces besoins.

Mais l'amour inconditionnel — la folie ? — pour les meilleurs amis de l'homme a généré une nouvelle industrie : le design de mode pour chiens. Oublions l'utilité : toutou parade et se pavane en vêtements griffés.

Les prix de ces fringues ne connaissent pas de limites. La maison Posh, par exemple, propose un chapeau, à 50.$, orné d'un bijou en cristal de Swarovski. Le couvre-chef est rose, la couleur « in » cette année. Les frais de psychologue, pour aider toutou à regagner l'estime de soi meurtrie par son accoutrement ridicule, ne sont pas inclus.

L'Inde s'inquiète des importations!

Extravagances occidentales la mode canine ? Pas du tout. Selon le journal New Kerala, de New Delhi, un nombre croissant de maîtres sont prêts à dépenser jusqu'à 100 $ pour vêtir leur animal.

Les propriétaires de boutiques pour animaux se réjouissent. L'un d'entre eux, Sarfraz Yusuf, a même créé sa propre ligne de vêtements, fabriqués en Inde et vendus en ligne et en boutique.

C'est que M.Ysauf déplore que ce lucratif marché soit dominé par les importations taiwanaises, européennes et américaines. « L'Inde doit prendre sa place dans ce marché en émergence », dit-il.