Les citoyens qui ont été déboutés en Cour supérieure du Québec il y a quelques semaines dans leur tentative d'instituer un recours collectif contre l'affinerie de zinc du Fonds de revenu Noranda (T.NIF.UN) de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie, relativement à une fuite de trioxyde de soufre survenue il y a quatre ans, ont porté l'affaire en appel.

Les citoyens qui ont été déboutés en Cour supérieure du Québec il y a quelques semaines dans leur tentative d'instituer un recours collectif contre l'affinerie de zinc du Fonds de revenu Noranda [[|ticker sym='T.NIF.UN'|]] de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie, relativement à une fuite de trioxyde de soufre survenue il y a quatre ans, ont porté l'affaire en appel.

La fuite a eu lieu aux installations de Zinc Electrolytique du Canada (CEZinc), une entreprise propriété du fonds Noranda, le 9 août 2004. L'usine est la deuxième plus importante d'Amérique du Nord.

Les plaignants avaient 30 jours pour faire appel de la décision de la Cour datant du 4 juin dernier.

Les plaignants sont des personnes qui résident près de l'usine. Ils disent avoir souffert de symptômes divers (irritation des yeux et de la gorge, de difficultés respiratoires, de maux de tête, de toux et d'asthme, entre autres) depuis la fuite de SO3.

De son côté, Noranda dit que, depuis 2004, CEZinc a investi 1,1 M$ pour améliorer les systèmes de contrôle de l'usine de Salaberry-de-Valleyfield et pour augmenter le nombre de systèmes électroniques de surveillance.

L'affinerie de zinc CEZinc de Noranda produit du métal industriel destiné à l'industrie automobile, sidérurgique, à la fabrication de machine, ainsi qu'à d'autres secteurs.

En attente de la conclusion de l'appel déposé par les plaignants, CEZinc dit considérer que le recours collectif est sans fondement.