La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, tient à ce que les «criminels de luxe» que sont les fraudeurs en matière de valeurs mobilières soient traduits devant les tribunaux pour y répondre de leurs actes et soient condamnés à la prison et à de fortes amendes.

La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, tient à ce que les «criminels de luxe» que sont les fraudeurs en matière de valeurs mobilières soient traduits devant les tribunaux pour y répondre de leurs actes et soient condamnés à la prison et à de fortes amendes.

Devant quelque 150 personnes réunies mercredi par l'Association du Barreau canadien, qui tenait un colloque sur les récents scandales financiers au Québec, la ministre a fait valoir que le temps était venu de prendre les moyens pour lutter plus efficacement contre les crimes économiques.

Elle a cité le cas d'un ancien dirigeant d'Enron condamné à 24 ans et quatre mois de prison et à une amende de 45 M$, tandis que deux dirigeants de Tyco International ont été condamnés à 25 ans de prison chacun et à des amendes de 70 M$ et 35 M$.

«Qu'en est-il de ce côté-ci de la frontière? Dans BRE-X, rien. L'accusé a été innocenté parce que la preuve a été jugée irrecevable. Dans Castor Holding, rien.

L'affaire traîne devant les tribunaux depuis plus de dix ans», a déploré la ministre.

Aussi estime-t-elle qu'il y a un coup de barre à donner.