Les agents de bord d'Air Canada ont perdu en arbitrage leur demande d'obtention d'indemnités pour les travailleurs qui seront mis à pied à l'occasion de la fermeture de deux bases.

Les agents de bord d'Air Canada ont perdu en arbitrage leur demande d'obtention d'indemnités pour les travailleurs qui seront mis à pied à l'occasion de la fermeture de deux bases.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord du transporteur aérien montréalais, a indiqué mardi que ces derniers étaient déçus de la décision rendue par l'arbitre nommé pour tenter d'atténuer les répercussions du licenciement de centaines de travailleurs.

Lesley Swann, présidente de la composante d'Air Canada du SCFP, a affirmé que la décision rendue par l'arbitre Brian Keller n'atténuerait les effets des mises à pied que pour un petit nombre d'agents de bord.

Par voie de communiqué, elle a déclaré que «la majorité des agents de bord ne recevront pratiquement aucun soutien pour les aider à composer avec le sort que leur réserve l'employeur».

Les ressources financières qui seront mises à la disposition des agents de bord touchés par les compressions et les fermetures permettront un «soutien minimal» pour les déménagements, une aide pour les agents qui devront faire la navette et la possibilité de recourir à un programme de travail partagé, mais ce ne sont pas tous les employés qui choisiront de demeurer avec le transporteur qui pourront en profiter, a précisé le syndicat.

Air Canada offre de payer 5,5 millions $ pour aider les travailleurs à obtenir une nouvelle formation et se trouver un emploi, en échange d'une réduction annuelle de coûts de 33 millions $. Cependant, l'offre initiale de 10 000 $ par employé a été éliminée.

Le plus important transporteur aérien au pays compte mettre à pied jusqu'à 2000 employés, en novembre, afin de réduire sa capacité de sept pour cent. Il est prévu que les bases d'agents de bord de Halifax et Winnipeg fermeront.