La compagnie Franco-Nevada Mining devrait revenir en Bourse, cinq ans après son acquisition par le géant Newmont Mining, et recueillir plus de 1 G$.

La compagnie Franco-Nevada Mining devrait revenir en Bourse, cinq ans après son acquisition par le géant Newmont Mining, et recueillir plus de 1 G$.

C'est ce qu'affirme le Globe and Mail dans son édition de vendredi, qui avance que ce premier appel public à l'épargne serait le plus gros de l'année pour la Bourse de Toronto.

L'entrée en Bourse viserait à attirer une partie des fortes sommes disponibles pour des investissements dans le secteur minier après la «perte» d'Alcan, de LionOre Mining et de Meridian Gold par les investisseurs canadiens.

Le portefeuille de métaux de base et précieux ainsi que d'énergie de Franco-Nevada a été, à l'origine, la création de Pierre Lassonde et Seymour Schulich.

La compagnie a fait l'objet d'une prise de contrôle par Newmont en 2002 lors d'une fusion à trois de 4,2 G$ US.

Les revenus de Franco-Nevada viendront en partie de redevances payées par la mine Goldstrike de Barrick Gold au Nevada, du complexe de platine et de palladium Stillwater ainsi que de la mine de nickel Falcondo en République dominicaine.

Pierre Lassonde sera le président du conseil de Franco-Nevada alors que David Harquail, un vétéran de la compagnie qui était récemment chef de l'exploration chez Newmont, en sera le PDG.