(Ottawa) La cadence annuelle des mises en chantier d’habitations a diminué de 23 % en mai par rapport à avril, en raison de la baisse des mises en chantier d’appartements, de condominiums et d’autres types de logements collectifs à Vancouver, Toronto et Montréal, indique jeudi la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

L’agence nationale de l’habitation indique que le rythme des mises en chantier s’est établi à 202 494 unités en mai, en baisse par rapport aux 261 357 unités enregistrées en avril, en données désaisonnalisées et annualisées.

Les mises en chantier en milieu urbain ont chuté de 24 % pour s’établir à 182 842 durant le mois, en données annualisées, alors que le taux annualisé des mises en chantier de logements collectifs en milieu urbain a chuté de 30 % pour s’établir à 139 890 unités, baisse compensée en partie par une augmentation de 6 % des mises en chantier de maisons individuelles en milieu urbain, qui se sont établies à 42 952 unités.

La cadence annualisée des mises en chantier à Vancouver a chuté de 45 % en mai, tandis que celles de Toronto et de Montréal ont baissé respectivement de 28 % et de 35 %, l’augmentation des mises en chantier de maisons individuelles ayant été contrebalancée par une forte baisse des mises en chantier de logements collectifs dans ces trois villes.

Les mises en chantier de logements dans les régions rurales ont été estimées à 19 652 unités pour le mois.

La moyenne mobile de six mois des mises en chantier d’habitations en données annualisées et désaisonnalisées s’est établie à 230 205 en mai, en baisse de 4,2 % par rapport aux 240 318 mises en chantier enregistrées en avril.