(Washington) La consommation des biens a continué de croître aux États-Unis en juillet, au-delà des attentes du marché, alors que les Américains voient leur pouvoir d’achat se renforcer, entre ralentissement de l’inflation et hausse des salaires, selon les données publiées mardi par le département du Commerce.

En juillet, le montant total des ventes au détail s’est élevé à 696,4 milliards de dollars, en hausse de 0,7 % par rapport au mois de juin, dont les données ont été révisées en légère hausse (+0,3 % contre +0,2 % annoncé initialement).

C’est une hausse plus forte qu’attendu par les analystes, qui envisageaient plutôt +0,4 %, selon le consensus publié par briefing.com.

Si l’on exclut les ventes automobiles, la hausse est de 2,2 % sur un an. Ces dernières sont en effet en hausse de 7,6 % sur la même période, même si elles reculent de 0,3 % par rapport au mois précédent.

La hausse globale s’est particulièrement concentrée dans la vente en ligne, qui concentre la majorité de la tendance, avec une hausse de ces dernières de 10,3 % sur un an, alors que les ventes en magasin ne progressent que de 0,6 % sur la même période.

La consommation en ligne a notamment profité de l’effet des Amazon Prime Day, qui se sont tenus au mois de juillet, ont estimé les analystes.

Par ailleurs, du côté des services, la restauration et les bars continuent de profiter d’une tendance positive, avec une hausse de leurs ventes de 11,9 % sur un an.

Signe par ailleurs du ralentissement de l’inflation, les ventes de carburant sont en baisse de 20,8 % sur un an, sous l’effet de la baisse des prix du pétrole par rapport à l’année dernière, même s’ils ont remonté le mois dernier.

De même, les dépenses alimentaires ont progressé de 2,5 % sur un an, après avoir connu un emballement plus marqué en 2022.