(Calgary) La société d’État derrière l’expansion du pipeline Trans Mountain affirme qu’elle pourrait ne pas achever le projet avant décembre 2024 si un organisme de réglementation n’approuve pas sa demande pour dévier de son tracé.

Trans Mountain Corporation fait valoir que le nouveau calendrier constitue le pire scénario possible, et pourrait ajouter près de 86 millions en dépassements de coûts au prix final du projet.

Trans Mountain avait espéré mettre le pipeline en service au début de 2024, mais s’est heurtée à des difficultés techniques liées au forage d’un tunnel en Colombie-Britannique.

Elle souhaite modifier légèrement le tracé d’un tronçon de canalisation de 1,3 kilomètre, ainsi que le mode de construction.

Mais elle est confrontée à l’opposition de la nation Stk’emlupsemc te Secwepemc, dont le territoire traditionnel traverse le pipeline, et qui avait accepté le tracé et la méthode de construction initialement proposés.

La Régie de l’énergie du Canada entendra les arguments de Trans Mountain et de la Première Nation lors d’une audience à Calgary, la semaine prochaine.