(Toronto) Magna International a affiché vendredi une perte pour son plus récent trimestre, ce qu’elle a attribué à l’inscription d’une charge de dépréciation hors trésorerie liée à son investissement en Russie.

Le fabricant de pièces de véhicules automobiles ontarien a réalisé une perte de 156 millions US, soit 54 cents US par action, pour le deuxième trimestre. La charge de dépréciation liée à la Russie a pesé sur ce résultat à hauteur de 1,24 $ US par action.

Ce résultat se comparait à un profit de 424 millions US, ou 1,40 $ US par action, au cours du même trimestre en 2021.

Le bénéfice net ajusté a reculé à 243 millions US, ou 83 cents US par action, et se comparait à un profit ajusté de 426 millions US, ou 1,40 $ US par action, un an plus tôt.

Les ventes pour le trimestre clos le 30 juin se sont élevées à 9,36 milliards US, ce qui représentait une hausse de 3,6 % par rapport à celles de 9,03 milliards US de la même période l’an dernier.

La progression des ventes était essentiellement attribuable à une hausse de 2 % de la production mondiale de véhicules légers, alimentée par une augmentation de 14 % en Amérique du Nord.

« Nos résultats du deuxième trimestre étaient largement conformes à nos attentes, en excluant la dépréciation de notre investissement en Russie », a expliqué le chef de la direction de Magna, Swamy Kotagiri, dans un communiqué.

« Même si nous nous attendons à ce que les perturbations connues actuellement par l’industrie perdurent au moins jusqu’à la fin de 2022, nous nous attendons à ce que la production de véhicules légers et nos résultats augmentent dans la deuxième moitié de l’année, par rapport à la première moitié. »