(Toronto) Les hôtels canadiens retrouveront leurs revenus d’avant la pandémie l’année prochaine, soit deux ans plus tôt que prévu précédemment, selon la société immobilière CBRE.

Le marché hôtelier canadien devrait terminer l’année 2022 avec des revenus par chambre disponible à environ 92 % de leur niveau de 2019, soit avant le début de la crise sanitaire, a prédit la firme.

La croissance modérée des revenus se poursuivra jusqu’en 2023, poursuit CBRE, les exploitants hôteliers faisant pression pour des tarifs plus élevés. Le revenu par chambre disponible devrait atteindre 107 $ l’an prochain, selon ses projections.

Le revenu par chambre disponible est une mesure de la performance d’un hôtel calculée en multipliant son tarif journalier moyen pour une chambre par son taux d’occupation.

Le taux de 107 $ prévu par CBRE représenterait une augmentation de 70 % par rapport aux performances de l’industrie en 2021, qui ont été entravées par des restrictions sanitaires et de voyage destinées à limiter les cas de COVID-19.

Selon CBRE, la moitié des principaux marchés urbains du Canada devraient voir un revenu par chambre disponible supérieur à 100 $ en 2023. Ce montant atteindrait 182 $ à Vancouver, 135 $ à Montréal et 129 $ à Toronto.

« La vigueur des voyages d’agrément et le rebond rapide du tarif journalier moyen dans de nombreuses villes se traduisent par une solide performance hôtelière. Les visites avec nuitées en provenance des États-Unis continuent de se redresser, ainsi que les visites d’autres marchés internationaux clés », a observé le directeur des hôtels chez CBRE, David Ferguson, dans un communiqué de presse.