(New York) Starbucks, la chaîne américaine de cafés, continue à profiter de la demande solide pour ses boissons et collations aux États-Unis, même à des tarifs plus élevés, qui lui a permis de compenser la chute des ventes en Chine.

L’entreprise a annoncé jeudi un chiffre d’affaires record de 8,4 milliards de dollars entre juillet et septembre, qui correspond au quatrième trimestre de son année comptable, en hausse de 3,3 % sur un an.  

Mais à nombre de magasins comparables et sans les effets de change, ses ventes ont progressé de 7 % dans le monde.

Aux États-Unis, elles ont augmenté de 11 %, en particulier en raison d’une hausse de 10 % du ticket moyen payé par les clients.  

Cette hausse « souligne à la fois le niveau élevé de fidélité à la marque et la mesure dans laquelle Starbucks s’est intégré dans les habitudes de consommation », a commenté Neil Saunders, spécialiste du secteur de la distribution pour GlobalData.

En Chine, son deuxième marché, elles ont chuté de 16 % en raison des restrictions liées à la COVID-19, ce qui a fait baisser ses ventes en dehors des États-Unis de 5 %.  

Le bénéfice net de Starbucks a, en revanche, été divisé par deux sur la période, à 878 millions de dollars.

Le groupe, qui fait face aux États-Unis à un mouvement de syndicalisation dans ses établissements, a notamment augmenté ses dépenses salariales, entre hausse des rémunérations et formation des nouveaux employés. Il est aussi confronté aux pressions inflationnistes, qui font monter les prix des matières premières.

L’action du groupe, qui compte désormais un peu moins de 36 000 établissements dans 83 pays, montait de 2 % dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse.

Pour l’ensemble de son année comptable, Starbucks a vu son chiffre d’affaires progresser de 11 % pour atteindre 32,25 milliards de dollars. Son bénéfice net a reculé de 22 %, à 3,3 milliards de dollars.