(Toronto) Rogers Communications a annoncé lundi son intention de rapatrier au pays environ 300 emplois de Shaw pour le service à la clientèle, dans la foulée de la conclusion de son acquisition de Shaw pour 26 milliards, plus tôt ce mois-ci.

Les postes seront situés dans des centres d’appels en Colombie-Britannique, en Alberta et au Manitoba, où Rogers s’est engagée à augmenter le nombre d’emplois en contact avec la clientèle.

Dans les exigences qu’il a imposées en échange de son feu vert à la transaction, Ottawa a demandé que Rogers crée 3000 nouveaux emplois dans l’Ouest canadien.

Le géant des télécommunications a rappelé que tous les postes de son service à la clientèle se trouvaient au Canada depuis 2020, lorsqu’elle a annoncé la transition de 150 emplois à l’étranger dans des centres d’appels en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Rogers a fait valoir qu’il était le seul fournisseur national de services de télécommunications dont tous les centres d’appels sont situés au pays, ce qui vaut aussi pour ses marques Fido et Chatr.

Le service à la clientèle de ses rivales Bell et Telus s’appuie sur des centres d’appels situés dans d’autres pays.

Rogers a en outre indiqué avoir l’intention d’embaucher quelque 1000 spécialistes en service à la clientèle supplémentaires à l’échelle du pays.

« En tant que fière entreprise canadienne, nous nous engageons à investir au Canada », a affirmé dans un communiqué le chef de la direction de Rogers, Tony Staffieri.

« En rapatriant ces emplois au Canada, nous nous assurons que notre clientèle sera servie par une équipe possédant une connaissance approfondie non seulement de nos produits et services, mais également des communautés où elle vit et travaille. »

Rogers projette de rapatrier tous les emplois de Shaw à l’étranger d’ici la fin septembre, et ceux liés au service à la clientèle devraient l’être d’ici le 1er juillet.

Plus tôt en avril, Rogers a indiqué la création d’environ 3000 emplois viserait à soutenir les investissements dans les réseaux, les services et la technologie dans l’Ouest canadien.

L’entente stipule que Rogers doit créer ces postes d’ici cinq ans et les maintenir pour au moins une décennie.