(Montréal) Le bénéfice net de BCE a plongé de près de 40 % au cours du plus récent trimestre, pendant lequel le géant des télécommunications a commencé à mettre à pied 1300 de ses employés.

Le profit net du deuxième trimestre de l’entreprise montréalaise s’est élevé à 397 millions, ou 37 cents par action, comparativement à celui de 654 millions, ou 66 cents par action, de la même période il y a un an.

Le bénéfice ajusté s’est chiffré à 722 millions, ou 79 cents par action, contre celui de 791 millions, ou 87 cents par action, du deuxième trimestre précédent.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 80 cents par action pour le trimestre clos le 30 juin, selon les estimations recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Les revenus d’exploitation ont atteint 6,06 milliards, alors qu’ils avaient été de 5,86 milliards un an plus tôt.

Bell a attribué l’augmentation de ses coûts aux indemnités de départ, à un environnement de taux d’intérêt plus élevés et à l’obligation qu’elle avait de racheter à la juste valeur la participation minoritaire dans l’un de ses investissements en actions dans une coentreprise.

« Les résultats de Bell au deuxième trimestre démontrent qu’une exécution solide et constante jumelée à des services attrayants, recherchés et appréciés par nos clients, sont une approche gagnante », a affirmé le président et chef de la direction de BCE et Bell Canada, Mirko Bibic, dans un communiqué de presse.

Note aux lecteurs : Version corrigée. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 80 cents, et non 77 cents, tel qu’écrit par erreur dans une version précédente.

« En dépit du ralentissement continu des dépenses en publicité en Amérique du Nord, notre stratégie de premier plan en matière de contenu et de médias axés sur le numérique continue de faire ses preuves, les produits liés au contenu numérique de Bell Média étant en hausse de 20 % par rapport à l’exercice précédent et représentant maintenant 33 % des produits de Bell Média. »

La société a ajouté 111 282 abonnés nets à ses services de téléphonie mobile postpayés, un chiffre en hausse de 33,8 % par rapport à la même période l’an dernier. Selon elle, il s’agissait de son meilleur trimestre en 18 ans à ce chapitre.

Cette augmentation était attribuable à une augmentation de 30,4 % des activations brutes d’abonnés, a précisé BCE, en partie en raison de facteurs tels que la croissance de l’immigration, l’« essor continu » de la 5G et l’offre à succès de forfaits de services.

Son taux de désabonnement mensuel pour cette catégorie – une mesure des abonnés qui ont annulé leur service – était de 0,94 %, contre 0,75 % au cours du deuxième trimestre précédent, reflétant une plus grande activité sur le marché et l’intensité des offres promotionnelles par rapport à l’année dernière.

Le revenu moyen par utilisateur des téléphones mobiles sans fil de Bell était de 59,16 $, en baisse de 1 cent par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente.

Entreprise dans cette dépêche : (TSX : BCE)

Note aux lecteurs : Version corrigée. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 80 cents, et non 77 cents, tel qu’écrit par erreur dans une version précédente.