(New York) L’opérateur de téléphonie mobile américain T-Mobile a annoncé jeudi la suppression de près de 5000 emplois aux États-Unis d’ici cinq semaines, soit presque 7 % de ses effectifs, dans le cadre d’une réorganisation impliquant davantage de « centralisation ».

Le patron de l’opérateur Mike Sievert a prévenu les employés par courriel, précisant que les postes supprimés se trouvaient principalement dans les services administratifs et qu’il s’agissait « surtout de doublons ».

« À partir de cette semaine, et pour les cinq prochaines semaines, nous allons effectuer des changements dans notre organisation », a-t-il expliqué.

Selon lui, cela va entraîner l’élargissement des responsabilités de certains postes d’encadrement et réduire les niveaux hiérarchiques.

Par conséquent, quelque 5000 postes vont disparaître, a-t-il indiqué.

« Dans le même temps, nous allons également diminuer notre dépendance et nos dépenses en termes de travailleurs et de ressources externes », a ajouté M. Sievert.

« Ce qui est nécessaire pour attirer et retenir les clients est matériellement plus cher qu’il y a encore quelques trimestres », a-t-il relevé.

T-Mobile a fait savoir dans une déclaration à la SEC, le gendarme de la Bourse américain, qu’une charge avant impôts de 450 millions de dollars allait être imputée sur ses résultats du troisième trimestre. L’entreprise a néanmoins confirmé ses objectifs pour son exercice 2023.

Au 30 juin, le groupe comptait 116,6 millions de clients. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 19,20 milliards de dollars au deuxième trimestre et un bénéfice net de 2,22 milliards, selon son site internet.

Vers 13 h 30, l’action T-Mobile reculait de 1,92 % à 133,69 dollars à la Bourse de New York.