(Toronto) Interac élargit la gamme d’institutions financières pouvant recourir à son service de transfert électronique, et la société de services financiers Wealthsimple deviendra la première à joindre ses rangs dans le cadre de cette expansion.

En annonçant mercredi l’approbation provisoire de Wealthsimple, Interac a expliqué que sa décision étendait l’accès au service au-delà des banques sous réglementation fédérale et des coopératives de crédit sous réglementation provinciale.

« Je suis enthousiaste de renforcer notre présence sur le marché en étendant l’accès au service Virement Interac à une gamme élargie d’institutions financières », a affirmé dans un communiqué le président et chef de la direction d’Interac, Jeremy Wilmot.

« Les services financiers évoluent et un nombre croissant de Canadiens utilisent de nouvelles plateformes. En permettant à de nouvelles organisations d’accéder à notre produit éprouvé et notre plateforme, et en maintenant des normes de sécurité élevées, nous sommes en mesure d’offrir à un plus grand nombre de consommateurs et d’entreprises du Canada de nouvelles méthodes pour effectuer leurs transactions en toute confiance. »

Wealthsimple a souligné qu’elle offrait déjà certains services de virement électronique Interac, mais qu’en devenant participante, elle serait en mesure d’offrir à ses clients la même expérience de transfert d’argent que celle à laquelle ils s’attendraient dans une banque ou une coopérative de crédit.

« Rejoindre le service Virement Interac est à la fois une étape importante pour l’entreprise et également un signe de notre engagement à devenir un chef de file des services financiers au Canada », a fait valoir le chef de la direction de Wealthsimple, Michael Katchen, dans un communiqué.

En vertu des nouvelles règles, les organisations qui sont à la fois des entreprises de services monétaires réglementées par le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) et des courtiers en valeurs mobilières réglementés par l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) peuvent demander à devenir participants.

Pour rejoindre le service de transfert électronique, Interac affirme que les institutions financières admissibles doivent répondre aux mêmes exigences et obligations que les participants existants.

La Banque du Canada assure la surveillance du service, qui est désigné comme un système de paiement de premier plan en vertu de la Loi sur la compensation et le règlement des paiements.

Interac a indiqué que son service de virement électronique avait enregistré, en avril 2022, plus d’un milliard de transactions sur une période de 12 mois.