(Vancouver) La hausse des coûts de l’emprunt, combinée aux tendances saisonnières, place le marché immobilier de Vancouver sur la bonne voie pour connaître un ralentissement des ventes et une stabilisation des prix, a estimé mardi la chambre immobilière de la région.

Les perspectives de l’organisme sont éclairées par les ventes de propriétés résidentielles en août, qui se sont chiffrées à 2296, soit 13,8 % de moins que la moyenne saisonnière sur dix ans pour ce mois.

Par rapport au même mois l’an dernier, les ventes d’août ont bondi de plus de 21 %.

Un total de 3943 nouvelles inscriptions à la vente ont été enregistrées le mois dernier, soit une augmentation d’environ 18 % sur un an, mais ces nouvelles inscriptions sont restées inférieures de 5,3 % à leur moyenne saisonnière sur dix ans.

Le prix de référence composé pour la région métropolitaine de Vancouver a atteint 1 208 400 $, soit une augmentation de 2,5 % par rapport à celui d’août 2022 et une diminution de moins de 1 % par rapport à juillet 2023.

Selon le directeur des données et de l’analyse de la chambre immobilière, les chiffres sont la preuve que le marché immobilier de la région métropolitaine de Vancouver a démenti les prévisions de nombreux experts en ce qui a trait à un ralentissement majeur, mais que le marché se tempère.

« C’est un peu l’histoire du lièvre et de la tortue cette année, avec des ventes qui démarrent l’année lentement pendant que les prix ont augmenté en raison de faibles niveaux de (maisons inscrites à la vente) », a observé mardi Andrew Lis, dans un communiqué.

« À l’approche de l’automne, les ventes ont rattrapé la hausse des prix, mais les deux indicateurs ralentissent désormais à un rythme plus conforme aux tendances saisonnières historiques et à ce à quoi on pourrait s’attendre étant donné du niveau actuel des coûts d’emprunt. »