L’administration Plante dit prendre acte du creux historique des mises en chantier résidentielles à Montréal et en a attribué la responsabilité aux spécificités immobilières de la métropole.

« C’est sûr que c’est spécifique au marché qui est le nôtre, qui est différent », a dit Benoit Dorais, responsable de l’Habitation, au comité exécutif de mercredi matin.

Jeudi dernier, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a révélé que c’est Montréal qui a connu le pire recul en matière de mises en chantier résidentielles début 2023. À Montréal, un recul de 58 % des mises en chantier a été observé par rapport à la première moitié de 2022, tandis que Toronto et Vancouver ont connu des gains de 32 % et 49 % respectivement.

Réagissant pour la première fois à ces données, M. Dorais a expliqué que les nouveaux projets immobiliers montréalais étaient davantage tournés vers le marché locatif, ce qui peut expliquer le fossé avec les autres grandes villes canadiennes.

« Depuis un bon bout de temps, on voit plutôt des mises en chantier à Montréal vers le locatif », a-t-il dit, expliquant que le financement était plus difficile à obtenir en ce moment pour ce type de projets.

Il a fait valoir que l’administration Plante multipliait les initiatives pour favoriser la construction de logements.