(Toronto) Les gains des secteurs de l’énergie et de la finance ont soutenu l’indice phare de la Bourse de Toronto, qui a enregistré une hausse à sa première séance de 2022, les investisseurs misant sur la possibilité que le variant Omicron fasse moins de ravage à l’économie malgré la hausse des cas.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 13,68 points pour terminer la journée avec 21 236,52 points.

Le TSX prenait jusqu’à 250 points plus tôt dans la séance, alors qu’il tentait de rattraper les gains réalisés la veille par les marchés américains. La Bourse de Toronto était fermée lundi pour le congé du jour de l’An, qui tombait un samedi cette année.

« Dans l’ensemble, je considère cela comme un plaisant début d’année, mais rien pour s’exciter si on regarde le TSX », a observé Allan Small, conseiller en investissements chez IA Gestion privée de patrimoine.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a grimpé de 214,59 points à 36 799,65 points. L’indice élargi S&P 500 a cédé 3,02 points à 4793,54 points et l’indice composé du NASDAQ a retraité de 210,08 points à 15 622,72 points.

Les actions du secteur technologique ont été minées par une hausse des rendements obligataires, celui des bons du Trésor américain de 10 ans ayant grimpé à 1,648 % pendant que celui des obligations du gouvernement du Canada pour la même période atteignait 1,587 %.

Dans un environnement de hausse des taux d’intérêt, a expliqué M. Small, il est plus difficile de justifier de fortes évaluations parce que le potentiel des profits futurs n’est plus aussi bon.

Au Canada, l’action de Shopify a plongé de 10,9 %, faisant retraiter le secteur des technologies de l’information de 3,3 %.

M. Small affirme que certains titres de ce secteur pourraient devenir attrayants si le désinvestissement devait se poursuivre pendant quelques jours.

« C’est un genre de petit jeu auquel les investisseurs jouent et tout cela s’appuie sur la hausse des taux d’intérêt. »

Le secteur de l’énergie a réalisé le meilleur gain du parquet torontois mardi, prenant près de 3,7 % grâce à la hausse du cours du pétrole brut.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a grimpé de 91 cents US à 76,99 $ US le baril, pendant que celui du gaz naturel a reculé de 9,8 cents US à 3,72 $ US le million de BTU.

Le prix du pétrole a notamment grimpé après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont confirmé leur intention d’augmenter la production de 400 000 barils par jour.

Le prix de l’or a avancé de 14,50 $ US à 1814,60 $ US l’once et celui du cuivre s’est apprécié de 5,4 cents US à près de 4,48 $ US la livre.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 78,69 cents US, en baisse par rapport à celui de 78,88 cents US de vendredi.