Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Un des fondateurs d’Alimentation Couche-Tard a vendu cette semaine près de 15 millions de dollars des actions de la chaîne de dépanneurs de Laval.

Réal Plourde a vendu en tout 200 000 actions au cours des séances de mercredi et jeudi. Les transactions ont été réalisées à des prix oscillant entre 73 $ et 75 $. Il est toujours membre du conseil d’administration et demeure l’un des plus importants actionnaires de l’entreprise.

Le mois dernier, un de ses collègues fondateurs (Richard Fortin) a aussi vendu un bloc équivalent d’actions de Couche-Tard.

Stella-Jones a obtenu un appui supplémentaire en début de semaine. La Financière Banque Nationale recommande désormais l’achat de l’action du fabricant montréalais de poteaux de téléphone et de traverses de chemin de fer. L’analyste Maxim Sytchev estime que les dépenses à venir en infrastructures ont un potentiel haussier important pour le titre. Il fait par ailleurs son mea-culpa en admettant avoir été trop rapide à retirer sa suggestion d’achat en janvier. Le titre est en hausse de 40 % cette année. Ils sont maintenant six analystes sur sept à proposer l’achat. Le seul ne suggérant pas le titre est l’analyste de la CIBC.

Préfontaine Capital a réduit son exposition à SNC-Lavalin (AtkinsRéalis) en septembre alors que la récente poussée boursière a diminué ce que le gestionnaire d’actifs montréalais appelle sa marge de sécurité. « SNC-Lavalin est une situation qui nous a demandé beaucoup de patience depuis nos premiers achats à l’été 2019 », commente le gestionnaire de portefeuille Stéphane Préfontaine dans sa lettre trimestrielle publiée cette semaine. « Au moment de nos achats, le fil de nouvelles était extrêmement négatif pour SNC-Lavalin. L’entreprise s’est restructurée et maintenant le ciel s’éclaircit pour ses affaires, mais nous n’avons fait pratiquement aucun rendement pendant environ trois ans après nos premiers achats. SNC-Lavalin conserve un bon potentiel avec sa division nucléaire, mais les dirigeants devront prouver qu’ils peuvent continuer à exécuter le redressement financier et opérationnel pour justifier le prix actuel. »

L’offre d’achat de 2,90 $ par action proposée par une entreprise de Boston et acceptée par la direction d’OpSens est plutôt basse aux yeux de l’analyste Rahul Sarugaser, de la firme Raymond James. Selon lui, le juste prix pour acheter l’entreprise québécoise de technologies médicales se situe davantage entre 3,50 $ et 4,00 $ par action.

Le président exécutif du conseil d’administration de Tecsys vient de vendre pour environ 275 000 $ d’actions du fournisseur montréalais de logiciels de gestion de la chaîne d’approvisionnement. Dave Brereton a vendu un total de 10 200 actions au cours des séances de mardi et mercredi.

GDI pourrait bien être la prochaine entreprise publique québécoise à quitter le marché boursier, selon la Financière Banque Nationale qui a publié jeudi sa liste de candidats potentiels à une fermeture du capital. L’entreprise spécialisée dans la gestion et l’entretien d’immeubles est certainement devenue plus attrayante pour un acquéreur – une firme privée d’investissement, par exemple – compte tenu du recul d’approximativement 35 % de sa valeur boursière depuis son sommet pandémique atteint en 2021.

Le marché boursier canadien continue d’offrir une valorisation relative attrayante sur la base de son ratio cours/bénéfice et de son rendement en dividendes, et le secteur des télécommunications constitue un segment porteur, selon le stratège Sébastien McMahon, d’iA Gestion mondiale d’actifs. « Les services aux collectivités et les banques, qui affichent des bases de revenus solides et des distributions généreuses, offrent également beaucoup de valeur aux cours actuels », précise-t-il dans son commentaire mensuel publié cette semaine. Aux États-Unis, il rappelle que les valorisations élevées limitent le potentiel haussier des titres technologiques. Il recommande de prendre des bénéfices et de se tourner vers le marché monétaire, l’énergie ou des secteurs plus défensifs comme les services aux collectivités ou la consommation de base.

Un haut dirigeant d’AYA Or & Argent vient de vendre pour un peu plus de 200 000 $ d’actions du producteur montréalais de métaux précieux. Alex Ball, vice-président responsable du développement corporatif et des relations avec les investisseurs, a vendu le 6 octobre un bloc de 29 200 actions au prix unitaire de 7 $.

Les titres québécois de Coveo, Dollarama, WSP, Alimentation Couche-Tard, H2O Innovation et OpSens ont touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, celui de Transcontinental a glissé cette semaine à un nouveau plancher des 52 dernières semaines.