Un des plus importants actionnaires de SNC-Lavalin vient de réduire significativement son exposition au cabinet montréalais de génie.
La vente de blocs d’actions de SNC-Lavalin (qu’on doit s’habituer à appeler AtkinsRéalis) tout au long du mois de septembre par Jarislowsky Fraser a fait glisser la participation de l’investisseur institutionnel montréalais sous la barre des 10 %.
Jarislowsky indique dans un document déposé auprès des autorités boursières avoir commencé le mois d’octobre avec une participation de 9,85 % dans SNC-Lavalin, ce qui fait en sorte que le gestionnaire d’actifs n’est plus tenu de déclarer ses transactions sur le titre, à moins que sa participation ne repasse au-dessus du seuil de 10 %.
Un premier analyste a lancé cette semaine une couverture officielle des activités du Groupe ADF, une entreprise de Terrebonne spécialisée dans les superstructures en acier. Nicholas Cortellucci, de la firme Atrium, suggère l’achat en mentionnant qu’ADF entre dans une phase de croissance pluriannuelle grâce à des vents de dos importants venant des dépenses d’infrastructure et de la construction non résidentielle. Il souligne aussi qu’ADF a ajouté une chaîne de fabrication robotisée à son usine de Terrebonne dans les deux dernières années, ce qui a permis d’accroître considérablement les marges. Il ajoute que l’entreprise a largement amélioré son bilan depuis un an et que le multiple d’évaluation demeure inférieur à celui de comparables même si l’action d’ADF est en hausse d’environ 170 % au cours des 12 derniers mois.
Un processus de mise aux enchères des licences de spectre de la bande de 3800 MHz débutera mardi au pays. Les centaines de millions appelées à être dépensées par les entreprises de télécommunications seront surveillées de près par les investisseurs. La hausse des taux d’intérêt depuis un an est un élément qui devrait toutefois assurer un minimum de discipline chez les participants aux enchères. Il sera notamment intéressant de voir combien BCE déboursera alors que la capacité de l’entreprise à maintenir la croissance de son dividende alimente les conversations depuis un moment.
Le Groupe Colabor demeure sous le radar alors que son action poursuit son redressement en Bourse. Un seul analyste couvre officiellement les activités du fournisseur de Saint-Bruno aujourd’hui. Il recommande l’achat. Sa cible est à 2 $, ce qui représente une appréciation de 70 % sur un horizon de 12 mois.
Le gestionnaire de portefeuille Daniel Ouellet, du Groupe Ouellet Bolduc affilié à Desjardins Gestion de patrimoine, révèle dans sa lettre financière trimestrielle publiée vendredi avoir investi au début d’octobre la presque totalité des liquidités excédentaires accumulées durant le troisième trimestre dans trois nouvelles positions sur le marché canadien : BCE, Telus et TC Energy.
En baisse d’approximativement 35 % depuis son sommet atteint durant l’été, l’action d’Air Canada conserve un appui majoritaire sur Bay Street. Douze des 14 analystes qui suivent officiellement les activités du transporteur aérien montréalais proposent toujours l’achat du titre. Leur cible moyenne sur 12 mois est à 30 $, l’équivalent d’une appréciation de plus de 75 % par rapport au cours actuel.
Le chef de la direction technologique chez BRP vient de réaliser un gain brut de plus de 220 000 $ en vendant des actions du constructeur de véhicules récréatifs de Valcourt. Thomas Uhr a levé le 11 octobre 2550 options au prix d’exercice de 20,33 $ pour ensuite vendre ces titres au prix unitaire de 107,21 $.
Les titres québécois de Groupe Colabor, Stella-Jones, Groupe ADF, Coveo, H2O Innovation et OpSens ont touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.
En revanche, ceux de la Banque Nationale, Savaria, Saputo, Pages Jaunes, Boralex, Innergex, Banque Laurentienne, Air Canada, Groupe MTY, Cogeco Communications, Groupe TVA et Transcontinental ont glissé cette semaine à un plancher des 52 dernières semaines.