Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Metro pourrait acheter à court ou moyen terme la chaîne de pharmacies Rexall (407 magasins au pays), selon l’analyste Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale.

Dans une note publiée en début de semaine, cet expert soutient qu’une acquisition de la chaîne détenue par McKesson permettrait à l’épicier montréalais de diversifier sa présence au Québec et de tirer parti de la croissance des activités de Jean Coutu.

L’analyste rappelle que la direction de Metro avait indiqué au printemps, lors de sa journée pour les investisseurs, que l’entreprise recherchait activement des occasions favorables dans le secteur de la pharmacie.

Deux membres du conseil d’administration de TFI viennent d’acheter pour près d’un demi-million de dollars d’actions de l’entreprise montréalaise de camionnage. Sébastien Martel a acheté mardi un bloc de 2000 actions au prix unitaire de 152,66 $. Il est chef de la direction financière de BRP et s’est joint au conseil de TFI cet été. John Pratt a de son côté acheté le 27 octobre un bloc de 930 actions. Il s’est joint au conseil d’administration l’automne dernier. Dans les deux cas, il s’agit de leurs premiers achats d’actions de TFI sur le marché.

Le gestionnaire de portefeuille Stephen Takacsy, de la firme montréalaise Gestion Lester, estime que le marché boursier offre actuellement certaines des meilleures valorisations observées depuis la crise financière de 2008-2009.

« Les actions canadiennes sont très bon marché et sous-évaluées. Elles se négocient à un ratio cours/bénéfice d’environ 13x seulement sur la base des bénéfices prévisionnels, bien en deçà du reste du monde développé, et en dollars américains, elles se situent à peu près au niveau d’il y a 15 ans, soit une baisse d’environ 50 %. Nous pensons que le Canada est prêt pour un fort rebond », souligne-t-il dans sa lettre trimestrielle publiée à la fin d’octobre.

Le stratège Sébastien Mc Mahon, de la firme iA Gestion mondiale d’actifs, affirme dans son commentaire mensuel publié vendredi que les signaux macroéconomiques et la conjoncture n’encouragent pas une prise de risque, mais que les valorisations et le sentiment (l’enthousiasme excessif récent des investisseurs individuels maintenant en grande partie disparu) militent en faveur d’un positionnement moins défensif en dehors des grands indices boursiers américains.

Alors que l’action d’Air Canada se négocie à un niveau observé au pire de la pandémie, le transporteur aérien montréalais a attiré un appui de plus cette semaine. La firme Veritas recommande désormais l’achat de l’action, ce qui fait en sorte que le titre fait presque l’unanimité sur Bay Street. Ils sont désormais 14 analystes sur 15 à proposer l’achat. Si Air Canada a présenté lundi une performance trimestrielle intéressante, Konark Gupta, de la Scotia, croit que l’augmentation des projections de dépenses pour 2024 à 2027 s’ajoute aux soucis existants (c’est-à-dire le risque lié à la santé des consommateurs à la suite des hausses de taux, de la concurrence, du contrat à signer avec les pilotes et du prix du carburant). À l’instar de l’action d’Air Canada, le principal indice regroupant les transporteurs aériens (XAL) est en baisse de 40 % depuis le début de juillet, ce qui reflète une inquiétude similaire pour l’ensemble du secteur.

Wells Fargo a lancé en début de semaine une couverture officielle des activités de Lightspeed sans toutefois recommander l’achat du titre du fournisseur montréalais de solutions technologiques pour commerçants. L’analyste Andrew Bauch fixe sa cible sur un horizon de 12 mois à 14 $. L’action de Lightspeed vaut actuellement 20 $. « Lightspeed a du mal à susciter l’enthousiasme des investisseurs en raison d’un changement d’orientation stratégique, de résultats irréguliers et de questions concurrentielles de plus en plus nombreuses. Je m’attends à ce que le scepticisme demeure », souligne-t-il dans son rapport initial publié lundi.

La Financière Banque Nationale ne suggère plus de larguer le titre de TVA. Dans une note publiée vendredi, l’analyste Adam Shine dit attendre plus de détails entourant les coûts de restructuration et les économies attendues en lien avec la réorganisation annoncée jeudi. Il considère cependant que la restructuration est nécessaire étant donné les défis auxquels TVA fait face.

Un dirigeant d’Air Canada a acheté en milieu de semaine près de 90 000 $ d’actions du transporteur aérien montréalais. Le vice-président aux communications, Christophe Hennebelle, a acheté mercredi 5275 actions au prix unitaire de 16,55 $.

Les titres québécois de Dollarama, Couche-Tard, Stella-Jones, OpSens et H2O Innovation ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Lion, Lightspeed, TVA, Alithya, GDI, Savaria, Innergex, Cogeco Communications, Senvest Capital et PyroGenèse ont glissé cette semaine à un plancher des 52 dernières semaines.