Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Trois membres de la famille Bourassa, dont le grand patron de Savaria, viennent d’acheter pour près de 1,5 million de dollars d’actions de l’entreprise de Laval spécialisée dans l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Le PDG et président du conseil de Savaria, Marcel Bourassa, a acheté le 3 novembre un bloc de 75 000 actions au prix unitaire de 13,91 $ sur le marché libre.

Ses fils Sébastien et Alex, respectivement chef de l’exploitation et vice-président aux ventes et aux opérations, ont chacun acheté cette semaine des blocs de 15 000 actions. L’action de Savaria a touché au début de novembre son plus bas niveau depuis un an.

Les craintes suscitées par l’adoption rapide de médicaments favorisant la perte de poids – comme Ozempic – ont affecté plusieurs titres cette année, souligne la CIBC dans un rapport publié en début de semaine. Bien conscients que l’impact de ces médicaments ne devrait pas être un facteur négatif significatif dans les prochaines années, les experts de la CIBC soutiennent néanmoins que les deux titres canadiens du secteur de la restauration les plus susceptibles d’être affectés sont ceux du franchiseur montréalais MTY et de la maison mère de Tim Hortons (Restaurant Brands).

CIBC avance que certaines des plus grandes enseignes de MTY proposent des produits (pizzas, crèmes glacées, bretzels) qui pourraient être touchés de manière importante. Le titre de Saputo pourrait lui aussi être touché puisque cette entreprise montréalaise est un important fournisseur des producteurs de pizzas et est exposé aux collations. Couche-Tard est à risque également, selon la CIBC, puisque les dépanneurs pourraient souffrir de la baisse d’une demande de produits à grignoter.

Le fondateur et grand patron de NanoXplore a acheté cette semaine plusieurs blocs d’actions du producteur montréalais de graphène. Soroush Nazarpour a acheté un total de 21 100 actions au cours des séances de jeudi et de vendredi.

Investir dans le gestionnaire d’actifs montréalais Fiera Capital n’est pas sans risque, mais son alléchant rendement du dividende de 17 % rend certainement l’idée intrigante. C’est d’ailleurs ce que souligne l’analyste Phil Hardie, de la Scotia, dans une note publiée cette semaine. Un rendement aussi élevé incite toujours les investisseurs à la méfiance alors que les fuites de capitaux plombent l’actif sous gestion. Phil Hardie ne manque toutefois pas de souligner que le ratio de couverture du dividende/flux de trésorerie d’exploitation – qui dépassait largement les 100 % plus tôt cette année – s’est amélioré pour atteindre 90 % au troisième trimestre. Cet expert prévoit que le ratio se situera à environ 70 % jusqu’en 2024. « Bien que le rendement élevé du dividende soit possiblement un signal d’alarme, je m’attends à ce que Fiera maintienne son dividende actuel. »

Un haut dirigeant de Dorel a acheté en milieu de semaine des actions du fabricant montréalais de meubles et de sièges d’auto pour enfants. Le vice-président directeur aux ventes et au marketing, Jeff Segel, a acheté en tout 10 500 actions au cours des séances de mercredi et jeudi.

Une administratrice au CN vient d’acheter pour près de 300 000 $ d’actions du transporteur ferroviaire montréalais. Margaret McKenzie a acheté le 1er novembre un bloc de 2000 actions au prix unitaire de 148,20 $. Elle est membre du conseil d’administration du CN depuis trois ans.

Les titres québécois de Gildan, Groupe ADF, Colabor, Dollarama, Alimentation Couche-Tard, Stella-Jones et OpSens ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Saputo, GDI, Supremex, NanoXplore, Groupe TVA, Alithya, Cogeco Communications et Senvest Capital ont glissé cette semaine à un plancher des 52 dernières semaines.