Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Le plus important actionnaire de CAE vient de refaire passer sa participation dans le fournisseur montréalais de solutions logicielles de formation de pilotes de ligne au-dessus de la barre des 10 %

Le gestionnaire d’actifs Mackenzie a acheté pour approximativement 25 millions de dollars d’actions de CAE en octobre, c’est-à-dire 803 199 actions.

Ces transactions font en sorte que la participation de Mackenzie s’élevait tout juste au-dessus de la barre des 10 % au début de novembre, est-il précisé dans un document venant d’être déposé auprès des autorités.

Cet investisseur institutionnel avait bonifié son investissement dans CAE en juin pour devenir le seul à détenir une participation supérieure à 10 %. L’investissement avait toutefois glissé sous la 10 % en août après la vente de blocs d’actions de CAE.

La Caisse de dépôt et placement du Québec ne veut toujours pas dire si elle appuiera l’offre d’achat d’un groupe américain acceptée cet automne par l’entreprise montréalaise de services maritimes et environnementaux Logistec. Plus important actionnaire institutionnel de Logistec, la Caisse a indiqué à La Presse cette semaine qu’elle prenait connaissance de l’arrangement proposé dans la circulaire que vient de publier Logistec et qu’elle fera connaître sa position à la suite de l’assemblée des actionnaires prévue le 18 décembre. La Caisse précise toutefois que c’est en compagnie de l’entreprise de Québec QSL qu’elle a présenté une proposition concurrente qui n’a pas été retenue par Logistec.

La Banque Nationale a annoncé vendredi l’émission d’obligations panda lui permettant de récolter l’équivalent de 191 millions en dollars canadiens. La Banque Nationale avait été la première institution financière nord-américaine à pouvoir emprunter des capitaux sur le marché obligataire chinois après avoir lancé un programme d’obligations panda en 2016. Une « panda » est une obligation libellée en renminbis émise par un émetteur non chinois en Chine. De la même manière qu’au Japon on parle d’obligations samouraï et aux États-Unis d’obligations yankee, c’est le terme obligations maple qui est utilisé ici pour faire référence aux émetteurs étrangers qui se financent sur le marché canadien. Cette émission permet de diversifier les sources de financement de la banque. Le produit de l’émission peut aider la banque à appuyer financièrement les activités de clients en Chine ou des partenaires locaux chinois dans leurs projets d’expansion.

Le grand patron du Groupe CGI vient de réaliser un gain brut de 11,5 millions en vendant des actions de l’entreprise montréalaise de services technologiques. George Schindler a levé le 17 novembre 113 695 options au prix d’exercice de 37,82 $ pour ensuite vendre ces titres le même jour au prix unitaire de 139,40 $.

Un haut dirigeant de Saputo vient d’acheter pour près d’un quart de million de dollars d’actions du transformateur laitier montréalais. Le grand patron de la division des produits laitiers au Royaume-Uni, Tom Atherton, a acheté un total de 8860 actions au cours des séances boursières des 16 et 17 novembre.

Un membre de l’équipe de direction de BCE vient de vendre pour près de 2,6 millions de dollars d’actions de l’entreprise montréalaise de télécommunications. Le responsable des marchés d’affaires, de l’expérience client et de l’intelligence artificielle, John Watson, a vendu le 7 et le 10 novembre un total de 48 717 actions.

Les titres québécois de Gildan, Lassonde et Alimentation Couche-Tard ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, ceux de Supremex, NanoXplore, Groupe TVA et Alithya ont glissé cette semaine à un plancher des 52 dernières semaines.