Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le fabricant montréalais de vêtements Gildan ne fait plus l’unanimité sur Bay Street.

L’analyste Martin Landry, de la firme Stifel/GMP, a retiré en début de semaine sa recommandation d’achat.

Les 10 analystes qui suivent officiellement le titre proposaient tous auparavant l’achat. Gildan vient de plonger en crise après le congédiement de son PDG, un licenciement contesté par plusieurs actionnaires institutionnels.

Martin Landry estime que les récents évènements chez Gildan alimentent l’incertitude et créent une distraction pour le conseil d’administration et l’équipe de direction.

Le gestionnaire d’actifs montréalais Fiera Capital a récemment bonifié son investissement dans Tecsys. L’achat d’actions du fournisseur montréalais de logiciels de gestion de la chaîne d’approvisionnement le 30 novembre a déclenché l’obligation d’informer les autorités que la participation détenue par Fiera dans Tecsys a augmenté à 12,8 % pour commencer décembre.

Fiera, très actif sur ce titre, avait déclaré détenir une participation de 10,6 % dans Tecsys au printemps 2021. Cet investissement avait été bonifié à 12,7 % en début d’année l’an passé. La participation avait reculé à 11,9 % au printemps dernier.

Le moment est venu de réévaluer le modèle de croissance du dividende chez BCE, selon l’analyste Maher Yaghi, de la Scotia. « Il est possible de maintenir le taux de croissance du dividende à 5 %, mais ça risque de mettre encore plus de pression sur le bilan à un moment où la charge d’intérêt augmente et où la croissance du revenu moyen par abonné est moins certaine. Dans le contexte concurrentiel actuel et le fait que davantage de dettes doivent être refinancées, le passage à un modèle de croissance des dividendes plus faible serait probablement plus prudent. »

Le chef de la stratégie de revenu de Stingray a acheté en début de semaine pour près d’un demi-million de dollars d’actions du fournisseur montréalais de services musicaux. David Purdy a acheté lundi 90 000 actions. L’actionnaire Denis Sirois, considéré comme un initié, a de son côté acheté 15 000 actions de Stingray depuis le début du mois.

Deux dirigeants de Bombardier viennent de vendre pour un total de 3,3 millions de dollars d’actions du fabricant montréalais de jets privés. Le vice-président directeur, service après-vente et stratégie, Paul Sislian, a vendu le 12 décembre un bloc de 36 000 actions, alors que le vice-président directeur, vente d’avions et Bombardier défense, Jean-Christophe Gallagher, a vendu le 11 décembre un bloc de 32 000 actions.

La mort du partenaire d’affaires de Warren Buffett, Charlie Munger, est un des moments marquants de l’année en finance. Pour lui rendre hommage, le stratège de la CIBC Ian de Verteuil a voulu identifier quelles entreprises il aurait pu suggérer à Warren Buffett en se concentrant sur le marché canadien. Dans un rapport publié cette semaine, Ian de Verteuil dresse une liste de 20 titres sur laquelle on retrouve six entreprises québécoises : Dollarama, Couche-Tard, Metro, Banque Nationale, CGI et Stella-Jones. La performance boursière à long terme, l’historique de rentabilité et la dynamique du secteur sont des facteurs pris en compte pour établir la liste de titres capables de générer des rendements supérieurs à la moyenne pour les actionnaires à long terme. Pour plaire à Buffett et à Munger, le prix doit être raisonnable, et à cet effet, cinq des 20 titres se distinguent, mais un seul québécois : Stella-Jones.

Une administratrice de Couche-Tard a vendu cette semaine pour plus de 400 000 $ d’actions de la chaîne de dépanneurs de Laval. Marie-Josée Lamothe a vendu mardi un bloc de 5350 actions. Elle est membre du conseil depuis 2019.

Huit titres québécois se retrouvent sur la liste des meilleures idées de placement pour 2024 publiée cette semaine par Desjardins : Couche-Tard, Savaria, Boralex, Stingray, TFI, Bombardier, Stella-Jones et AtkinsRéalis. Cette liste compte 26 noms.

Trois dirigeants de Stella-Jones viennent d’acheter pour près de 220 000 $ d’actions du fabricant montréalais de poteaux de téléphone et de traverses de chemin de fer. Le grand patron Éric Vachon a acheté 1500 actions le 15 décembre. Le même jour, la responsable des finances de l’entreprise, Silvana Travaglini, a acheté 1000 actions et Richard Cuddihy, chef des ressources humaines, a acheté 500 actions.

Un dirigeant de Transcontinental vient d’acheter pour 100 000 $ d’actions de l’imprimeur montréalais aussi spécialiste de l’emballage souple. Le vice-président responsable des imprimeries, Patrick Brayley, a acheté le 15 décembre un bloc de 7700 actions.

Les titres québécois de Quincaillerie Richelieu, ADF et CGI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, celui de Marché Goodfood a glissé à un nouveau plancher des 52 dernières semaines.

La Bourse de Toronto sera fermée lundi et mardi pour le jour de Noël et le lendemain de Noël.

Cette rubrique marque une pause pour la période des Fêtes. De retour le 14 janvier.