Les ingénieurs, peu importe leur diplôme, ont rarement de la difficulté à trouver du travail. Des établissements universitaires parlent même de 100 % de taux de placement dans presque tous leurs programmes. Mais il reste que certains programmes ont des perspectives d’emploi exceptionnelles. En voici quatre.

Génie informatique et logiciel

Depuis des décennies, même avant la pénurie de main-d’œuvre dont on parlait avant la pandémie, le Québec manque d’ingénieurs informatiques et logiciels. Bien entendu, rien ne s’améliore en ce moment avec, en plus, les défis à relever en cybersécurité et le développement de l’intelligence artificielle. Dans toutes les universités contactées, on nous a affirmé qu’on s’arrachait particulièrement ces ingénieurs sur le marché du travail. Ces baccalauréats sont d’ailleurs offerts aux quatre coins de la province, et dans toutes les régions pour lesquelles le gouvernement du Québec publie des statistiques à ce sujet, les perspectives d’emploi sont excellentes.

Génie électrique

Les programmes en génie électrique sont pratiquement à égalité avec ceux en génie informatique et logiciel en ce qui a trait à l’appétit du marché du travail pour ces diplômés. Le taux de placement est pratiquement de 100 %. On trouve ces ingénieurs d’ailleurs souvent dans les mêmes domaines, comme l’électronique et les télécommunications. Ils ont aussi beaucoup de défis à relever pour réaliser les objectifs de transition énergétique, notamment en électrification des transports. Le baccalauréat en génie électrique est offert dans toute la province, et partout, le gouvernement du Québec indique que les perspectives d’emploi pour ce type de génie sont excellentes.

Génie aérospatial

L’industrie aérospatiale connaît une recrudescence de ses activités mondiales depuis la fin de la pandémie et on s’arrache les diplômés en génie dans le domaine à Montréal. Le secteur aéronautique a d’ailleurs de nombreux défis à relever, notamment sur le plan environnemental. Si Polytechnique Montréal et l’Université Concordia offrent un baccalauréat en génie aérospatial, d’autres, comme l’Université de Sherbrooke et l’Université Laval, offrent une maîtrise dans le domaine. Mais un programme en génie mécanique, offert dans un plus grand nombre d’universités, peut aussi très bien mener à travailler dans l’industrie aérospatiale. C’est le cas aussi d’ailleurs des programmes en génie électrique, informatique et logiciel.

Génie civil

S’il y a un domaine particulièrement cyclique en génie, c’est bien celui du civil et de la construction, grandement influencé par les investissements publics en infrastructures. Alors qu’il avait connu une grande croissance, puis un ralentissement il y a environ 10 ans, le voici qu’il reprend du poil de la bête. De nombreux projets sont en préparation dans le domaine des infrastructures et les sociétés de construction tout comme l’administration publique embauchent de nombreux diplômés en ce moment. Les perspectives d’emploi évaluées par le gouvernement du Québec sont d’ailleurs excellentes pour ces ingénieurs dans toutes les régions du Québec.