La méthode de la péréquation est une forme de mise en commun partielle.

Les revenus sont réunis dans le même creuset, mais les dépenses incluent des postes spécifiques pour les dépenses personnelles.

« Il y a une partie des dépenses qui sont propres à chaque membre du couple. Elles sont mises à leur disposition personnelle. Le reste de la cagnotte est utilisé pour toutes les dépenses du couple », résume Olga Cherezova, conseillère budgétaire à l’ACEF de l’Est de Montréal.

Les surplus sont redistribués en fin d’année.

Le bénéfice

Avec l’assurance d’une somme définie, chaque conjoint jouit d’un peu plus de latitude pour ses dépenses discrétionnaires. Et, par conséquent, d’un sentiment de liberté.

L’ennui

« Quand on leur explique la méthode, les gens sont un peu réticents parce que ça leur paraît un peu compliqué », souligne Olga Cherezova.

Un cas typique

Deux jeunes conjoints qui ont des projets

Pour Jasmin et Églantine, l’argent n’a pas d’odeur. Les jeunes conjoints veulent unir leurs riches destinées et leurs modestes revenus dans l’espoir d’acquérir un jour une première propriété.

La méthode de la péréquation leur permettra de se réserver une part de dépenses personnelles, tout en s’assurant de dégager en fin d’année des surplus pour faire fleurir leur projet commun.

« L’avantage de la péréquation, c’est que les besoins personnels sont mieux évalués, fait valoir Olga Cherezova. Il y a plus de concret dans l’évaluation des dépenses personnelles. On met cartes sur table. »