Le bassin de dépenses communes est partagé au prorata des revenus. La part des dépenses communes qu’un conjoint assume est en proportion de sa contribution au revenu total du ménage.

Le bénéfice

Une méthode plus égalitaire que le partage en parts égales. Chacun contribue aux paiements en fonction de ses moyens. Une fois sa part versée, chaque conjoint peut jouir à sa convenance du solde de ses revenus.

L’ennui

La compilation des dépenses et le rééquilibrage des parts en fonction des variations de revenus demandent plus de minutie que le partage en parts égales.

Lorsque les écarts de revenus sont importants, le conjoint défavorisé dégage moins d’épargne que sa douce mais inégale moitié.

Un cas typique

Deux conjoints de fait copropriétaires, sans enfant, léger écart de revenus

Jade et Agathe, sans autres responsabilités que le condo dont elles sont copropriétaires, gagnent respectivement 90 000 $ et 110 000 $. Chacune veut ajouter sa précieuse pierre à l’édifice conjugal sans pour autant abandonner sa latitude budgétaire.

« Certains conjoints préfèrent se garder une certaine autonomie, alors c’est souvent le prorata des revenus qui va être mis de l’avant », constate Hélène Belleau.

Chaque conjoint paie sa part des dépenses communes en proportion de son revenu, ici respectivement 45 % et 55 %.

« Chacun a un certain pécule pour ses dépenses personnelles, ajoute-t-elle. Ce mode de gestion fonctionne très bien pour des gens qui ont des revenus à peu près similaires. »