Le chanteur nigérian Keziah Jones a donné un mini-concert de vingt minutes dans la station de métro parisienne Miromesnil, lundi après-midi dans le cadre d'une opération de promotion de son nouvel album, qui sortait le jour même, a constaté l'AFP.

Vêtu d'une chemise et d'un pantalon tigrés et coiffé de son inamovible petit chapeau noir, Keziah Jones a joué cinq chansons, installé avec sa guitare et son ampli au fond d'un hall de la station, entre plusieurs couloirs de correspondance.

Il s'est produit sous les yeux de quelque 200 personnes, dont beaucoup de journalistes. «La boucle est bouclée, je reviens là où j'ai commencé», a-t-il lancé au micro, dans une allusion au fait qu'il avait été repéré par un producteur en 1991 dans le métro parisien.

Il avait été précédé par la fanfare latino-funk des Zooters, un groupe de musiciens qui se produit habituellement dans le métro et qu'il avait lui-même choisi.

Dans le cadre de cette opération de promotion en France de l'album «Nigerian Wood» (Because Music), Keziah Jones donnera trois autres mini-concerts «secrets» dans le métro parisien cette semaine.