Les créateurs sont les grands perdants de la réforme du droit d'auteur annoncée par le gouvernement Harper et il faut «abattre» le projet de loi C-32.

Tel est le coeur de la «plateforme» dévoilée hier par le DAMIC, un regroupement de 13 associations professionnelles d'auteurs et d'artistes interprètes représentant plus de 50 000 titulaires de droit d'auteur québécois.

«En créant un fort déséquilibre en faveur des utilisateurs de leurs oeuvres, le projet de loi C-32 vient évacuer les auteurs d'une loi qui porte leur nom depuis le début du XXe siècle», a déclaré Michel Beauchemin, directeur de l'Association des professionnels des arts de la scène du Québec et coordonnateur du DAMIC (Droit d'auteur - Multimédia-Internet - Copyright).

Tour à tour, hier matin à l'Hôtel de l'Institut, les représentants de six des groupes membres du DAMIC sont venus dénoncer le projet de loi qui préconise pas moins de 17 «exceptions» à l'obligation de payer un droit d'auteur. Une pétition d'opposition a été lancée sur le site www.cultureequitable.org

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