Montréal et les environs bouillonnent de spectacles, d’expositions et de films. Voici quelques suggestions pour faire le plein.

Les sentiments de Virginie Fortin

L’humoriste Virginie Fortin poursuit la tournée de son spectacle Mes sentiments au Lion d’Or, à Montréal, du 13 au 15 octobre. Billets en admission générale. « On aime chez Virginie Fortin sa facilité à trouver des blagues là où il n’y en a pas, ce qu’elle fait avec brio dans son nouveau spectacle solo, Mes sentiments. Comme lorsqu’elle expose ses réflexions sur l’espace-temps et qu’elle parvient à déclencher des éclats de rire », écrivait la journaliste Marissa Groguhé le 10 mars dernier.

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Détour par Guillaume Pineault

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Guillaume Pineault

L’humoriste Guillaume Pineault présente Détour à la salle Hector-Charland de Joliette, le 13 octobre, 20 h, ainsi qu’à la salle Désilets du cégep Marie-Victorin, le 14 octobre, également à 20 h. « Guillaume Pineault est donc de ceux avec qui il fait bon passer du temps, ce qui compte pour beaucoup. Ses textes ont pour principaux ressorts l’amusante familiarité du portrait qu’il dépeint », écrivait le journaliste Dominic Tardif le 9 mars dernier.

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Une première montréalaise pour la chorégraphe Silvia Gribaudi

PHOTO FABIO SAU FOURNIE PAR DANSE DANSE

Les quatre interprètres de Graces : Andrea Rampazzo, Siro Guglielmi, Silvia Gribaudi, Matteo Marchesi.

La danseuse et chorégraphe d’origine italienne Silvia Gribaudi est de passage pour une première fois à Montréal à l’invitation de Danse Danse avec sa création Graces. La pièce est inspirée des Grâces, filles de Bacchus et de Vénus dans la mythologie grecque, et plus particulièrement de la sculpture néoclassique Les Trois Grâces, devenue référence universelle de la beauté. Référence que la chorégraphe questionne avec humour, autodérision et modernité, transformant les Grâces en trois Apollons, revisitant les standards traditionnels de la beauté et les codes de la représentation.

Jusqu’au 15 octobre, au Théâtre Jean-Duceppe

Iris Gagnon-Paradis, La Presse

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L’histoire de Pierre Wabush sur les planches

PHOTO FOURNIE PAR L’ESPACE LIBRE

Charles Bender dans L’enclos de Wabush. Il sera entouré de Marie-Josée Bastien, Joanie Guérin, Dave Jenniss, René Rousseau et Émily Séguin.

Créée l’an dernier en webdiffusion, la pièce de l’auteur wendat Louis-Karl Picard-Sioui est enfin portée sur les planches devant public dans une mise en scène de Daniel Brière et Dave Jenniss. Inspirée du recueil Chroniques de Kitchike : la grande débarque, de Louis-Karl Picard-Sioui, paru en 2017, L’enclos de Wabush s’intéresse à Pierre Wabush (Charles Bender), devenu paria de sa communauté après avoir exposé la corruption de son chef dans les médias. Du 12 au 29 octobre à l’Espace libre.

Jean Siag, La Presse

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Cabaret transgressif au festival Phénomena

PHOTO FOURNIE PAR PHÉNOMENA

La directrice de Phénomena, D. Kimm.

Le 11e festival Phénomena se poursuit jusqu'au 21 octobre. Ce week-end, le traditionnel Cabaret Dada sera animé par la toujours surprenante Alexis O’Hara. Au menu de cette soirée d’irrespect, d’extravagance et de transgression, comme le mot « dada » le suppose : les clownesques Laurette et Arlette, le rockeur expérientiel Jonathan Parant, le danseur-chorégraphe Jacques Poulin-Denis, la danseuse queer Maxine Segalowitz et le musicien Beaver Sheppard.

Mario Cloutier, collaboration spéciale

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Au cinéma : Ennio, The Novelist's Film, et Novembre

À la demande générale, une séance supplémentaire de l’excellent documentaire Ennio a été programmée lundi soir, 17 octobre. Une occasion rare de voir ce film consacré à Ennio Morricone, géant compositeur de musiques inoubliables au cinéma. Ce long métrage de Giuseppe Tornatore, toujours orphelin de distributeur en Amérique du Nord, est présenté en version originale italienne avec sous-titres français dans le cadre du cycle Retour en Italie, fruit d’une collaboration entre l’Institut culturel italien de Montréal et le Cinéma du Musée.

Marc-André Lussier

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Les films de Hong Sang-soo étant plutôt mal distribués en nos terres, les cinéphiles montréalais auront l’occasion de voir l’avant-dernière offrande du prolifique cinéaste coréen vendredi et samedi au Festival du nouveau cinéma. Aux confins du cinéma et de la littérature, The Novelist’s Film est une comédie dramatique, magnifiquement filmée en noir et blanc, construite autour de la rencontre entre une romancière en panne d’inspiration et une comédienne. Ce 27e long métrage de Hong Sang-soo a obtenu le Grand prix du jury à la Berlinale cette année.

Marc-André Lussier, La Presse

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Filatures, saut en hélicoptère pour un interrogatoire au Maroc et descentes dans des appartements ; ceux qui aiment les thrillers policiers seront ravis. Le réalisateur Cédric Jimenez multiplie les cadres rapprochés, si bien que nous vivons en immersion le stress et l’ardeur des enquêteurs. Lors de la scène finale, nous sommes littéralement – permettez-nous l’expression – au bout de notre siège.

Émilie Côté, La Presse

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