Le mois d’octobre se pointra le bout du nez en fin de semaine. Pour bien l’entreprendre, voici quelques idées d’activités et de sorties.
Le retour des Journées de la culture
À compter du vendredi 29 septembre, la population aura accès à une panoplie d’activités gratuites dans le cadre des Journées de la culture. Au menu : plusieurs circuits culturels offerts dans toutes les régions du Québec. La Maison de Radio-Canada ouvre d’ailleurs ses portes les 30 septembre et 1er octobre. Une belle occasion de faire le plein de culture.
29 et 30 septembre, ainsi que le 1er octobre
Consultez le site des Journées de la cultureSalle de nouvelles chez Duceppe
Salle de nouvelles est sans doute la pièce qui fait le plus jaser en cette rentrée théâtrale. Et pour cause. Cette comédie noire dépeint avec mordant le milieu de la télévision et ses dérives. Au cœur du propos : le personnage du présentateur de nouvelles déchu devenu prophète des ondes, Howard Beale, défendu avec brio par Denis Bernard. Une production qui provoque les discussions et force l’admiration. Qui dit mieux ? Chez Duceppe jusqu’au 7 octobre.
Stéphanie Morin, La Presse
Consultez le site du spectacleShakespeare’s As You Like It à la Licorne
La Licorne reçoit de la belle visite ces jours-ci. L’acteur et dramaturge lakota, cri et dene Cliff Cardinal vient présenter son spectacle Shakeaspeare’s As You Like It, A Radical Retelling. La pièce surtitrée en français a reçu un accueil plus qu’élogieux (et plus que mérité) au dernier Festival TransAmériques. Attendez-vous à être bousculé, bouleversé et à remettre en question beaucoup d’a priori. Une pièce qui frappe là où on ne l’attend pas. Jusqu’au 30 septembre.
Stéphanie Morin, La Presse
Consultez le site de la pièceDe l’art projeté en ville
Les projections artistiques de MAPP_MTL illuminent la ville jusqu’au 30 septembre. De retour pour une 8e édition, le Festival international de projection mapping de Montréal propose une fête de quartier numérique, dans le quartier Mile End, au Skatepark Van Horne. À la tombée du jour, sur le son de la musique électronique, des œuvres de près de 75 artistes locaux et internationaux sont projetées sur les murs des bâtiments avoisinants, notamment sur ceux de l’emblématique entrepôt Van Horne. Dans le Quartier des spectacles, les passants pourront admirer l’œuvre Soleil (Sun) du Japonais Yoshirotten, composée de 365 images du soleil, dessinées jour après jour pendant la pandémie. Aussi, l’artiste abénakise Mélanie O’Bomsawin présentera Là où se pose la lumière, une série de microprojections sur pierres explorant la persistance de la mémoire sous forme de lumière, les vendredis et samedis jusqu’au 16 mars au Centre Age of Union.
Valérie Simard, La Presse
Consultez le site du festivalZoom Art : de l’art plutôt que de la pub
L’art contemporain et la nature s’invitent dans l’espace publicitaire de Laval jusqu’au 15 octobre. Dans le cadre de la 4e édition de Zoom Art, 30 images d’œuvres d’art de 15 artistes, dont Chih-Chien Wang, Katherine Melançon, Sarah Anne Johnson et Ludovic Boney, sont affichées dans les abribus et panneaux publicitaires situés près des métros De la Concorde et Montmorency. Regroupées autour du thème « Nature secrète », les œuvres évoquent tant la puissance que la fragilité de la nature et invitent à une réflexion sur notre cohabitation avec elle. Au terme du parcours, le public est invité à voter pour son artiste coup de cœur.
Valérie Simard, La Presse
Consultez la page de l’évènementAu cinéma : Solo et Simple comme Sylvain
Dans Solo de la réalisatrice Sophie Dupuis, Simon (Théodore Pellerin) est un maquilleur de jour et étoile de la scène drag la nuit. Croyant avoir trouvé l’amour auprès d’Olivier (Félix Maritaud) il s’éloignera de ses proches et sera entraîné dans une relation toxique. « Malgré ces maladresses, SOLO reste un film flamboyant, touchant et libérateur. La touche Sophie Dupuis, c’est le mariage de la sensibilité et de la liberté. Cette cinéaste laisse parler son cœur à chaque plan », écrit le journaliste Luc Boulanger dans sa critique publiée le 15 septembre.
Lisez notre critique Consultez l’horaire cinémaSimple comme Sylvain raconte l’histoire de Sophia (Magalie Lépine-Blondeau), une professeure d’université dans une relation de couple ennuyante et de Sylvain (Pierre-Yves Cardinal) un homme à tout faire embauché pour faire des rénovations au chalet acheté récemment par Sophia et son conjoint. Alors que tout les sépare, les deux protagonistes deviendront amoureux. « Les dialogues finement ciselés de Monia Chokri, pétris de son humour typique, parfois cynique, toujours efficace, forment la charpente de ce récit plein de tendresse et d’autodérision sur les amours contrariées, physiques et platoniques, ainsi que sur l’hypocrisie de certaines constructions sociales », explique le chroniqueur Marc Cassivi dans sa critique publiée le 22 septembre.
Lisez la critique de notre chroniqueur Consultez l’horaire cinéma