L’éclectisme est au rendez-vous ce week-end. Voici quelques idées pour bien en profiter.
Début de saison à la LNI
La Ligue nationale d’improvisation, qui célèbre cette année ses 46 ans d’existence, entame lundi sa toute nouvelle Saison de la Coupe Charade. Six équipes s’affronteront sur la patinoire pour que jaillissent les histoires les plus loufoques, les plus touchantes, les plus poétiques. Notons le retour de Sylvie Moreau, joueuse expérimentée qui agira cette fois comme entraîneuse des Rouges. Le premier match est prévu le dimanche 11 février à 14 h, au Club Soda. Les Oranges affronteront alors les Violets. Un match est aussi prévu le lendemain, en soirée. La grande finale se tiendra le 6 mai.
Stéphanie Morin, La Presse
Consultez le site de la LNI40, de Ballet Ouest Montréal
40, pour souligner les 40 ans d’existence de Ballet Ouest Montréal, qui du même coup fait le coup d’envoi de son nouveau nom, BO Montréal. Pour l’occasion, la compagnie présente un programme triple : Breadth, une œuvre de ballet néo-classique pour cinq danseurs inspirée de la pandémie, créée par le chorégraphe émergent Kunal Ranchod en 2022 ; un pas de deux tiré du ballet russe Flammes de Paris ; et finalement, Le Lac où les cygnes se baignent, adaptation créative pour dix danseurs du classique Le Lac des cygnes, création du directeur artistique Claude Caron. Le spectacle sera ensuite présenté cet hiver à Rivière-du-Loup, Sainte-Thérèse et Sainte-Geneviève.
Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Le 11 février, à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau
Consultez la page de l’évènementTous les chemins mènent à… Judy
Comment la vie et l’œuvre de l’artiste visuelle américaine Judy Chicago ont-elles réussi à s’insinuer dans la vie de six personnages en quête de sens et de vérité ? C’est un peu la prémisse de la pièce Judy, écrite et mise en scène par Gabrielle Lessard, qui a imaginé six histoires, six parcours qui s’enlacent et s’entrecroisent. Une pièce contemporaine astucieuse, qui nous permet aussi de découvrir la pensée de cette artiste féministe de la première heure et libre dans le sens le plus noble qui soit. Au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui jusqu’au 17 février.
Jean Siag, La Presse
Lisez notre critiqueJustin Adams et Mauro Durante
La feuille de route du guitariste anglais Justin Adams est longue depuis son passage chez Jah Wobbles au début des années 1990. Il s’est notamment imposé comme un intéressant explorateur des musiques d’Afrique du Nord en collaborant notamment avec le groupe touareg Tinariwen, dont il a réalisé deux disques importants, et Rachid Tahad. Le voilà de passage à Montréal avec le violoniste et percussionniste italien Mauro Durante, collaborateur de Ludovico Einaudi. Le tandem, qui a fait paraître un album très bluesé en 2021, offrira un concert « inédit » au Balattou, vendredi, à 21 h.
Alexandre Vigneault, La Presse
Consultez le site web du BalattouDans les bras de Morphée
La chorégraphe Helen Simard est de retour avec un tout nouveau spectacle jeune public, conçu pour cinq interprètes et un musicien sur scène. Le monde de la nuit et son surréalisme onirique y sont rois. Porté par une imagination sans limites, Dans les bras de Morphée fait surgir des images surprenantes et joue avec les limites du réel. Bestiaire fabuleux, jeux de masques et de lumière, illusions et magie seront au rendez-vous, pour les petits… et les grands !
Le 10 février à 16 h, à l’Agora de la danse (8 ans et plus)
Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Consultez le site de l’Agora de la danseVladimir Kornéev chante Piaf
Après avoir participé à quelques spectacles collectifs, le chanteur lyrique, pianiste et comédien d’origine géorgienne Vladimir Kornéev commence à avoir une excellente réputation au Québec. Il présente pour la première fois ici son hommage à la môme Piaf, un répertoire qui semble être fait pour son approche très expressive du chant, dans l’intimité de la Cinquième Salle de la Place des Arts pendant quatre soirs. La vie en Piaf est une occasion d’entendre des chansons connues et moins connues de l’icône française qui, portées par une voix masculine unique, prendront certainement une autre couleur.
Josée Lapointe, La Presse
Consultez le site de la Place des ArtsAu cinéma : Le successeur et Argylle
« Dans la peau d’Ellias Barnès, Marc-André Grondin est exceptionnel. L’acteur joue dans (presque) toutes les scènes et son personnage traverse des étapes limites, allant de l’accablement à l’horreur en passant par la résignation. En 48 heures, il vivra plus de rebondissements que durant toute une vie », écrit notre journaliste Luc Boulanger.
Lisez la critique Consultez l’horaire cinéma« Le ton d’Argylle évolue au même rythme que sa trame narrative. Alors que le premier acte verse davantage dans la comédie, le récit se complexifie et l’humour se raréfie dans le deuxième. Une fois l’intrigue devenue complètement invraisemblable – mais tout de même divertissante –, le film se conclut par deux immenses scènes d’action loufoques. On peut trouver qu’elles manquent de sérieux, surtout après avoir fait autant grimper les enjeux, mais on ne peut pas reprocher à Matthew Vaughn de manquer d’audace », écrit notre journaliste Pascal Leblanc.
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