En plus de la série STAT, présentée sur ICI Télé, l’acteur et humoriste fait partie de la deuxième édition de LOL : qui rira le dernier ?, sur Prime Video. Stéphane Rousseau est aussi artiste peintre. Jusqu’au 29 février, on peut d’ailleurs se procurer pour 50 $ un exemplaire signé de son œuvre Légende d’amour. Pour chaque œuvre vendue, 5 $ seront remis à la Fondation En cœur, qui soutient les enfants malades du cœur et leur famille.

Est-ce qu’il est possible qu’un jour tu refasses une tournée de spectacles d’humour ?

Lise Anctil

J’y pense de plus en plus parce qu’on m’en parle de plus en plus, alors c’est bon signe. Ça doit faire sept ans que je ne suis pas monté sur scène. J’ai envie d’aller commencer à roder de petits numéros dans des bars de stand-up. Je suis très excité à cette idée, mais un peu angoissé aussi. Plus on vieillit, plus on veut être pertinent et plus on a à perdre aussi ! Je ne ferai pas de grande tournée, car la vie de tournée, je l’ai vécue et je sais que c’est un truc de jeune ! J’ai envie de faire un nouveau spectacle, mais je ne sais pas encore quand, car je suis en tournage sur STAT, une expérience que j’aime beaucoup ! J’avais envie de participer à une série comme ça depuis longtemps. C’est fascinant d’entrer dans la vie des gens. Tout le monde me parle de mon personnage, dans la rue, à l’épicerie, à la quincaillerie. Même moi, je regarde la série et j’oublie que je suis dedans !

Si vous n’aviez pas été humoriste ou acteur, quel aurait été votre métier ?

Chrystine

J’aurais aimé être artiste peintre. Je dessine tout le temps. J’aime aller dans les musées, les galeries d’art et j’aime me retrouver dans mon atelier, c’est un moment de solitude qui est méditatif. J’adore chanter aussi. Je l’ai fait dans mes spectacles. Ça vient toucher à une fibre profonde, c’est très libérateur de se laisser emporter par un texte, une chanson. J’ai toujours eu de la difficulté à me prendre au sérieux lorsque je chante, je n’ai pas la technique d’un chanteur ni la discipline, mais j’aime chanter !

Aurais-tu pu faire carrière aux États-Unis ?

Benoit Gareau

Je crois que oui, dans mon fantasme ultime, mais il y a tellement d’appelés et peu d’élus. Les gens qui ont mon casting et du talent, il y en a des centaines ou des milliers aux États-Unis ! Quand je regarde des entrevues avec, par exemple, Ryan Gosling qui raconte qu’il a fait des centaines d’auditions sans réponse, c’est fou ! Hollywood, c’est la Mecque pour tous les artistes qui rêvent de réussir. Tous les serveurs de restaurant de Hollywood sont des acteurs, des chanteurs, et souvent à des niveaux très élevés. J’aurais rêvé de m’amuser dans un milieu où il n’y a pas de limite de budget ! Tu as une idée et tu en as les moyens. En France, j’y ai goûté un peu, mais aux États-Unis, quand on a du succès, tout est permis.

Es-tu conscient de l’influence positive que ton rôle d’Éric dans STAT pourrait avoir dans le milieu froid et impersonnel des hôpitaux ?

Claire Pelletier

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Stéphane Rousseau lors de la visite de plateau de STAT, série quotidienne d’ICI Télé

L’inspiration pour ce rôle, je l’ai eue en côtoyant des préposés aux bénéficiaires extraordinaires. Avec la mort de mes parents et de ma sœur, j’ai vu leur travail incroyable. Ce sont des gens qui ont du cœur, qui sont à l’écoute et font abstraction de leurs propres souffrances. Quand on m’a proposé ce rôle, je trouvais ça intéressant. J’avais eu d’autres propositions de personnages, mais c’est vraiment Éric le préposé que je voulais jouer. On les voit rarement dans la sphère publique alors que leur travail est tellement important. Et je suis content quand des gens du milieu de la santé me disent : « On connaît tous un Éric, dévoué et investi. »

Tu as participé à plusieurs Challenges de la Société de recherche sur le cancer. Quel est le plus grand défi que tu as surmonté lors d’un de ces voyages ?

Manon Pépin

Chaque voyage a eu sa part de défis, mais le chemin de Compostelle... 325 kilomètres de marche ! Moi qui n’avais jamais eu de problème de genoux de ma vie, je me suis aperçu qu’il y avait une faiblesse à ce niveau-là ! J’ai dû terminer les trois ou quatre derniers jours à reculons ! Je n’avais pas le choix, ça faisait trop mal... mais marcher à reculons, c’est compliqué ! Certaines personnes qui faisaient le voyage avec moi étaient en rémission d’un cancer, alors je me disais que ce n’était rien et que je devais faire mon bout de chemin !

J’ai adoré le livre Famille royale qui m’a fait rire et pleurer. J’aimerais savoir s’il y aura une suite.

Micheline Paquin

J’entends beaucoup parler de mon récit, et ça me touche beaucoup. Une suite ? J’y pense parfois, mais, en même temps, dans ce livre, il était beaucoup question de mon enfance, et c’est difficile de faire la suite, car elle porterait sur mon parcours d’humoriste et d’acteur. Je me suis déjà beaucoup raconté en spectacle, j’ai peut-être assez parlé de moi ! Il me reste quelques anecdotes croustillantes à raconter sur ma vie d’adulte. Ai-je besoin de tout raconter ? C’est une autre histoire !

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