En plus de réapparaître en librairie dans quelques jours, Paul entrera également au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Michel Rabagliati figure en effet parmi la vingtaine de créateurs invités à participer à l'exposition Big Bang, qui célèbre la collection permanente du Musée.

Le point de départ est original : il devait choisir une oeuvre du MBAM et y réagir en l'intégrant dans une nouvelle proposition artistique. « Moi, ça s'est mal passé, je me suis fourré dès le début », rigole le bédéiste, encore un peu embêté par son étourderie.

Michel Rabagliati a créé une bande dessinée géante de 12 cases campée en 1868, dans laquelle il raconte la première visite d'un garçon à l'Art Association of Montreal - ancêtre du MBAM. Pendant que sa mère prend le thé, l'enfant, qui ressemble à un jeune Paul, découvre seul le musée et les classes d'art qui s'y tenaient à l'époque...

Où est le problème ? Le bédéiste a oublié d'intégrer une oeuvre du MBAM dans la sienne... « Je me suis fourré », répète-t-il. Les conservateurs ont attrapé la balle au bond et lui ont fait une proposition qui pouvait coller à son scénario : une sculpture de Rodin intitulée Les sirènes. Tout est bien qui finit bien et l'oeuvre de Michel Rabagliati a même l'honneur d'ouvrir l'exposition Big Bang

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