PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
La visite déambulatoire se fait avec une tablette à la main. On offre une quantité d’informations et d’images, notamment sur la rénovation de la cathédrale à la suite de l’incendie de 2019 – et quelques vues 3D et 360 degrés des lieux, selon les époques.
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La scénographie de l’exposition est fort belle et appelle à la lenteur. Un peu comme si on était à la cathédrale. En ce sens, c’est très réussi et c’est ce qu’il fallait, car la qualité de l’expérience repose beaucoup sur la lecture des capsules, divisées par thèmes et époques.
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L’incendie du printemps 2019 est bien présent dans l’exposition : c’est ce qui a inspiré la création de ce projet, qui nous donne un accès privilégié à la reconstruction de la cathédrale. C’est fort intéressant. La réouverture de Notre-Dame de Paris est prévue pour décembre 2024.
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La recherche est exhaustive et le visiteur peut consacrer quatre heures à la visite, s’il veut tout lire. Ce qui serait quand même beaucoup : on recommande d’y passer de 60 à 90 minutes. Il y a 21 « portes du temps » qui présentent chacune un thème ou un métier, de l’époque ou d’aujourd’hui.
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Évidemment, l’exposition met beaucoup l’accent sur l’histoire. On y présente notamment le sacre de Napoléon 1er en décembre 1804. Ajout ludique : le visiteur peut s’adonner à une chasse au trésor durant sa visite, en repérant des points dans certains tableaux, ce qui peut accrocher de plus jeunes visiteurs qui pourraient, autrement, se lasser.
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Parmi les tableaux les plus intéressants, ceux, très visuels, qui montrent Notre-Dame à sa création et, ensuite, plus de 800 ans plus tard. Il est parfois possible d’avoir des vues en 360 degrés, en manipulant la tablette tout autour de soi. L’exposition prend fin le 30 décembre 2023.
Notre-Dame de Paris, l’exposition augmentée, à l’Arsenal art contemporain