Champlain Charest est à l’origine de l’édification, au bord du lac Masson, de cet atelier où Riopelle (1923-2002) a créé à partir de 1974. En 1968, le radiologiste avait convaincu son partenaire de chasse et de pêche de s’ancrer dans les Laurentides… à 100 m de sa maison ! « On a décidé de construire son atelier, avec le même constructeur que ma maison, Pierre Travaillaud », dit Champlain Charest qui, en même temps, avait acquis l’ancien magasin général de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson pour y créer son Bistrot à Champlain, où les deux amis ont fraternisé pendant des décennies.

  • L'atelier, immergé dans les couleurs de l'automne

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    L'atelier, immergé dans les couleurs de l'automne

  • La défaite, sculpture de Riopelle, près de l’entrée

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    La défaite, sculpture de Riopelle, près de l’entrée

  • La bâtisse, vue de côté

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    La bâtisse, vue de côté

1/3
  •  
  •  
  •  

Nous avons parcouru les alentours de l’atelier où Riopelle cueillait les cèpes du terrain de Champlain Charest. Nous avons exploré les environs avec un drone pour découvrir cette nature qui a tant inspiré l’artiste, réalisant combien elle a induit son style pictural, ce regard unique et attendri sur la végétation et la faune. « Quand il n’était pas à Paris ou à l’île aux Oies, il venait ici et ce qui l’intéressait surtout, c’était la chasse, la pêche, l’amitié et la nature », dit Champlain Charest.

  • Un bout du lac Lucerne

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Un bout du lac Lucerne

  • Cette nature qui rappelle son œuvre…

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Cette nature qui rappelle son œuvre…

  • Les environs de l’atelier

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Les environs de l’atelier

1/3
  •  
  •  
  •  

« Ses cueillettes d’asclépiade, c’en était presque maladif, dit Huguette Vachon. Il en était fébrile. Il fallait téléphoner à Bonnie [Baxter] ou à Champlain pour qu’ils viennent les cueillir avec lui et les rapporter à l’atelier ! Il voulait sans cesse réaliser des expériences et aller dans les détails. » « Son génie était de toujours pousser les choses plus loin, ajoute Champlain Charest. C’est ainsi qu’il a bouleversé la peinture. »