(Washington) La poétesse américaine Louise Glück, sacrée par le prix Nobel de littérature est morte à 80 ans, ont confirmé à l’AFP vendredi sa maison d’édition et la prestigieuse université Yale dans laquelle elle enseignait.  

Cette native de New York, considérée comme l’une des plus grandes figures de la poésie américaine, avait été récompensée « pour sa voix poétique caractéristique » par l’Académie suédoise en 2020, devenant la 16e femme à décrocher ce prix de littérature.

« La poésie de Louise Glück donne une voix à notre soif inextinguible de connaissances et de connexions dans un monde souvent peu fiable. Son œuvre est immortelle », a salué son éditeur historique Jonathan Galassi de Farrar, Straus and Giroux dans un communiqué à l’AFP.

Son œuvre, entamée à la fin des années 60 et célèbre pour son style fluide et sa sublimation de la beauté simple de la nature, lui a valu de nombreux prix prestigieux aux États-Unis.

Son recueil polyphonique The Wild Iris, paru en 1992, lui a par exemple valu le prix Pulitzer, l’un des prix les plus prestigieux au monde.

En plus de 50 ans, l’autrice a publié une dizaine de recueils de poésie, des essais et un roman. Ce dernier, intitulé Marigold and Rose : A fiction (2022) propose une plongée incandescente dans la vie intérieure de jumelles très différentes.