Le jour de son 100e anniversaire, Allan Karlsson décide d'aller voir ailleurs. Il s'échappe de la maison de retraite où il vit et prend le premier autocar qu'il voit. Commence alors une formidable cavale dans toute la Suède où chaque chapitre contient un nombre incalculable de rebondissements.

Au fur et à mesure que l'histoire se développe, Allan ajoute des compagnons de route tous aussi improbables les uns que les autres. Les policiers et la presse ne peuvent faire autrement que de s'intéresser au vieillard et à son équipe. On découvrira aussi que le fugueur centenaire n'a jamais eu une vie tranquille et anodine. Au cours de ses 100 années, en effet, Allan a eu, entre autres faits d'armes, l'occasion de prendre des cuites avec des chefs d'État comme Staline et Harry Truman, de sauver la vie de Winston Churchill et de trouver le secret de la bombe atomique.

Excusez du peu! Le récit proposé par le premier roman du journaliste suédois Jonas Jonasson est une fantaisie sur l'histoire du XXe siècle. L'auteur présente son protagoniste comme l'une des seules raisons pour tous les maux du siècle à compter des années 40. La fantaisie est plutôt réussie et l'on pardonne les aspects décousus du récit. Par contre, on doit constater que la cavale de l'aïeul, raison d'être du roman, est souvent reléguée au second plan derrière les anecdotes liées à sa vie.

Bref, une lecture amusante, mais sans conséquence.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Jonas Jonasson

Presses de la cité, 446 pages

** 1/2