La radio parlée à Montréal est-elle un boys club de «mononcs» qui fait peu de place aux femmes? Cette critique, publiée hier dans Le Devoir, a fait beaucoup réagir.

Paul Arcand, le morning man le plus écouté en ville, au 98,5FM, accueille la critique avec ambivalence. Il soutient que plusieurs facteurs influent sur la composition d'une équipe en radio.

«Oui, il y a le ratio hommes/femmes, mais on considère aussi la représentation des différentes générations. C'est une question d'équilibre», estime-t-il, ajoutant que des sujets plus «féminins» sont parfois mis de l'avant même quand l'intervieweur est un homme.

Son principal concurrent qui ouvre la journée sur Radio-Canada Première, Alain Gravel, a refusé de réagir aux critiques.