Dans certains pays, 21 ans, c'est l'âge où on peut enfin louer une voiture ou boire un verre. Les Francos, elles, sont devenues... majeures. Comme dans «événement majeur».

Des dizaines de milliers de spectateurs ont notamment envahi, soir après soir, la nouvelle place des Festivals pour de grands spectacles extérieurs.

À 21 ans, les FrancoFolies ont réussi à rendre compte de la vaste diversité de la musique francophone (du classique au rap, du rock au folklore, du reggae au disco!) et à proposer aux amateurs de musique en français de tous âges - bambins, adolescents, jeunes adultes, adultes tout court, etc. - des spectacles qui les intéressent suffisamment pour qu'ils viennent en grand nombre.

Seule véritable déception: dédié à Alain Bashung, le festival avait demandé aux artistes invités d'interpréter une de ses chansons pendant leur spectacle et à peine une poignée (Ariane Moffatt, Pascal Dufour, Yann Perreau...) l'ont fait. Bashung méritait mieux et plus.

Qui sait, peut-être l'an prochain, pour les 22es FrancoFolies? En attendant, voici les bilans de nos journalistes, après 11 jours de spectacles et presque pas de pluie.