Sortez le popcorn
Fruit d’une association entre Téléfilm et Cogeco, cette balado animée par la chroniqueuse culturelle Catherine Beauchamp fait la promotion du cinéma canadien en proposant des discussions autour de trois thèmes : le film Les Boys, la trilogie de Ricardo Trogi et les femmes marquantes du cinéma. C’est cet épisode que nous avons écouté. On peut y entendre une conversation très amicale entre Louise Archambault, Denise Robert et Nathalie Brigitte Bustos. Cette dernière raconte le tournage d’une scène particulièrement difficile du film Polytechnique, et c’est très émouvant. Si vous êtes friand d’anecdotes de tournage et curieux des coulisses du cinéma, vous allez apprécier.
Une nuit en librairie
La section livres de l’hebdomadaire français ELLE est toujours super intéressante. Sa directrice, Olivia de Lamberterie (qui a signé le très beau Avec toutes mes sympathies en 2018) anime aussi une balado enregistrée dans une librairie, la nuit, et au cours de laquelle un auteur se raconte à travers les livres qu’il a lus et ceux qu’il a écrits. Dans le dernier épisode, elle s’entretient avec Amélie Nothomb dans les locaux de la librairie Albin Michel, boulevard Saint-Germain, à Paris. Est-ce l’ambiance nocturne ou le champagne ? Toujours est-il que Nothomb, qu’on a tout de même entendue souvent en entrevue, se confie avec beaucoup de générosité. Si vous aimez écouter parler de littérature…
Les mots de Joséphine
Dans cette série de courtes balados, la poétesse Joséphine Bacon explique 11 mots en innu-aimun, et c’est absolument captivant. Il y a la signification, mais aussi l’histoire derrière des mots comme kuapitsheu (« puiser de l’eau ») ou puniniun (« ménopause »). Dans certains cas, un mot peut avoir deux sens. C’est le cas d’apukushish, qui signifie à la fois « souris » et… « pénis ». Cette balado est réalisée et animée par l’autrice Marie-Andrée Gill et s’inscrit dans le cadre de Tipatshimun — L’histoire orale à l’ère numérique, projet pilote qui a accompagné sept participants innus du Saguenay et de la Côte-Nord afin qu’ils réalisent des émissions en lien avec la langue et la culture innue.
The Apology Line
Dans les années 80, un artiste expérimental invite les New-Yorkais qui ont un crime sur la conscience à se confesser en laissant un message anonyme sur une boîte vocale. Allan Bridge, alias Mr Apology, veut utiliser leurs confidences dans le cadre d’un projet artistique. Son invitation remporte beaucoup de succès et il se retrouve avec des heures de témoignages qui vont de la banale infidélité à des crimes plus graves. En 2004, Ira Glass, animateur de la balado This American Life, diffuse des extraits et interviewe la veuve de l’artiste, Marissa Bridge. Cette dernière vient de réaliser une série balado en six épisodes dans laquelle elle raconte tout le projet qui est devenu une obsession pour son mari mort en 1995. Une balado qui donne parfois froid dans le dos.