(Londres) Des photos inédites des Beatles à leurs débuts prises par Paul McCartney ont été publiées jeudi par la National Portrait Gallery à Londres, trois mois avant l’ouverture d’une exposition où seront montrés plus de 250 clichés du groupe pris par le chanteur.  

Des photographies sont rendues publiques au compte-gouttes avant l’exposition évènement : trois en janvier, cinq jeudi.  

Ce sont des clichés pris au sommet de la Beatlesmania, en 1963 et 1964.  

Sur l’une des photos, on voit Ringo Starr, riant aux éclats. Une autre montre John Lennon à Paris, souriant, casquette sur la tête. Il y a également un autoportrait de Paul McCartney dans un miroir. Et aussi George Harrison torse nu, en Floride, « jeune, beau et relax », selon la légende.  

Plus de 250 photographies prises par Paul McCartney avec son appareil Pentax seront visibles à la National Portrait Gallery du 28 juin au 1er octobre, dans le cadre de l’exposition Paul McCartney photographs 1963-64 : Eyes Of The Storm (photographies de Paul McCartney 1963-1964 : les yeux de la tempête).  

Ces photos ont été prises entre novembre 1963 et février 1964, quand les Fab Four, le groupe le plus populaire du Royaume-Uni, est devenu un phénomène mondial.  

L’exposition, qui marquera la réouverture de la National Portrait Gallery après trois ans de travaux, va montrer « la frénésie de la Beatlesmania vue de l’intérieur », explique le musée dans un communiqué.  

On y verra le groupe à Liverpool, en train de répéter à Paris, dans les rues de Manhattan, sous le soleil de Miami, etc. Paul McCartney a capté des moments de concentration, de détente, de joie.  

En 2020, Paul McCartney est entré en contact avec la National Portrait Gallery après être tombé sur ces images qu’il croyait perdues.  

« En les regardant maintenant, des décennies après les avoir prises, je trouve qu’il y a une sorte d’innocence en elles. Tout était nouveau pour nous à ce moment-là. Mais j’aime à penser que je ne les prendrais pas différemment aujourd’hui », a dit le chanteur désormais octogénaire.  

« Elles ramènent tant d’histoires, un flot de souvenirs spéciaux, ce qui est une des raisons pour lesquelles je les aime toutes. Je sais qu’elles enflammeront toujours mon imagination ».