Doja Cat livre un quatrième opus parsemé de morceaux réussis, mais décevant dans l’ensemble.

Doja Cat avait promis un album différent. Et il l’est. Contrairement à ses prédécesseurs qui empruntaient davantage un son pop, Scarlet est exclusivement rap. Mais est-il aussi bon ?

À notre déception, les morceaux les plus convaincants de l’opus (Paint The Town Red et Attention) avaient été dévoilés durant la promotion de l’album. Le reste, hélas, n’a rien de bien mémorable.

La plupart des morceaux finissent par se confondre, et en même temps, échouent à raconter une histoire ou démontrer une quelconque cohérence, outre le fait d’être vulgaire.

Et vulgaire, cet album l’est, au point où on se dit que son auteure a fait exprès, connaissant sa relation amour-haine avec l’industrie de la musique populaire dont elle tente de s’éloigner. Essayez de faire jouer en ondes une chanson intitulée Wet Vagina…

Du côté de la production aussi, l’album devient répétitif dès le troisième morceau. Certaines pièces bénéficient tout de même d’une mélodie accrocheuse, comme Agora Hills, l’une de nos préférées.

N’empêche, on aurait rayé au moins cinq chansons du lot, surtout dans la première moitié de l’opus, qui, de toute façon, possède peu de substance.

Notre verdict final ? À côté de l’excellent Paint The Town Red, Scarlet ressemble plus à un produit dérivé qu’à un album réellement achevé.

Extrait de Paint the Town Red

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Scarlet

Pop

Scarlet

Doja Cat

RCA Records

6/10