Le Piano Man annonce la parution le 1er février d’une nouvelle chanson, Turn The Lights Back On, la première depuis 2007.

« Ai-je attendu trop longtemps… avant de rallumer les lumières ? », demande Billy Joel (« Did I wait too long… to turn the lights back on ? ») dans cette nouvelle chanson inespérée. C’est du moins ce que précise le communiqué qui accompagne l’annonce faite hier ; la vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux ne laissant résonner que quelques brèves et aguicheuses notes de piano.

Turn The Lights Back On, qui incarnerait selon le même communiqué « toutes les caractéristiques du son de Billy Joel », est la première parution du barde de Long Island depuis All My Life, enregistrée en 2007 pour son épouse Katie Lee (dont il s’est divorcé en 2009) et Christmas in Fallujah, un duo avec Cass Dillon, qui était alors son gendre. Le légendaire chanteur de 74 ans a aussi lancé en 2001 Fantasies & Delusions, une collection de pièces instrumentales jouées par son ami, le pianiste sud-coréen Hyung-ki Joo.

Son dernier véritable album complet de vraies chansons ? C’était River of Dreams, en 1993, un disque qui ne compte vraiment pas parmi ses meilleurs.

Billy Joel a souvent confié en entrevue avoir toujours continué de composer de la musique, mais de la musique qui déroge au format pop-rock lui ayant permis de s’installer à demeure au sommet des palmarès dans les années 1970 et 1980. « Je ne sens pas le besoin d’enregistrer cette musique », expliquait-il au magazine Rolling Stone en 2009.

Le Piano Man n’a cependant jamais quitté l’univers du spectacle. C’est d’ailleurs sur la scène du Madison Square Garden, en décembre dernier, qu’il évoquait pour la première fois la venue imminente de nouveau matériel. Sa résidence mensuelle dans le domicile des Rangers, amorcée il y a une décennie, se conclura le 25 juillet prochain.

Sa dernière visite à Montréal remonte quant à elle au 3 juin 2009, alors qu’il tenait l’affiche de la tournée Face to Face avec Elton John. Il avait aussi trimballé ses ivoires sur les plaines d’Abraham, en 2014, à l’occasion du Festival d’été de Québec.