Indie pop
Après la tempête
Éveline
Quartier général
Éveline, c’est Éveline Grégoire-Rousseau, harpiste de talent qui accompagne depuis 15 ans des artistes tels que Beyries, Ingrid St-Pierre, Pierre Lapointe et The Brooks. Après la tempête est son deuxième album solo – le premier remonte à 2018 –, et il se promène entre des influences classiques, jazz et indie pop, tout en flirtant avec l’expérimental. Coréalisée avec François Jalbert, c’est une œuvre tout en textures et en explorations, où se glissent la voix riche, et bien sûr la harpe, de cette autrice-compositrice-interprète à l’univers unique. Son spectacle-lancement aura lieu au Verre Bouteille, le 20 février, dès 20 h.
Josée Lapointe, La Presse
Musique instrumentale
Origami
Louise Bessette
ATMA Classique
Origami est le résultat de la rencontre au sommet entre le compositeur montréalais Anthony Rozankovic et la pianiste classique Louise Bessette. La renommée musicienne, lauréate d’une dizaine de prix Opus en carrière, a puisé dans le vaste répertoire de celui qui depuis 40 ans a composé plus de 500 œuvres. Ce sont surtout celles qu’il a écrites pour le cinéma qu’elle a retenues, dans cet album élégant qui distille autant de délicatesse que d’envolées lyriques, et même parfois un peu de chaos, et qui fait défiler d’un bout à l’autre toutes sortes d’images.
Josée Lapointe, La Presse
Rap
2093
Yeat
Capitol Records
Yeat n’a que 23 ans – très bientôt 24 – et 2093 est déjà son quatrième album, en plus de ses quelques EP. Le rappeur de Los Angeles possède une certaine maturité artistique, dans le sens que le trap qu’il propose est plus expérimental que la moyenne. Ses thèmes sont également plus variés, allant au-delà de la drogue et du sexe – sans les exclure pour autant. Celui qui avait fait un passage fort apprécié au festival Metro Metro l’an dernier décrit un monde dystopique sur les 22 pièces de 2093. Il assure une bonne partie de la production et n’a que deux invités, mais non les moindres : Lil Wayne et Future.
Pascal LeBlanc, La Presse