Chaque semaine, La Presse épluche l’offre télé pour repérer quatre titres à regarder.

Le retour : Le restaurant

Coanimée par Hélène Bourgeois Leclerc, la compétition culinaire de Zeste reprend du service dans une formule améliorée. Tournée à l’excellent bar à vin Théophile, à Saint-Bruno-de-Montarville, la deuxième saison du Restaurant démarre avec quatre émissions de premier tour, au cours duquel les candidats tentent de séduire les clients et, surtout, le chef, juge et mentor Vincent Dion Lavallée, avec leur « plat signature ». L’affrontement initial, entre l’ambitieux Olivier, la sympathique Rachel et l’autodidacte Mathew, est particulièrement captivant, ne serait-ce que pour l’accumulation de gaffes aux fourneaux. Leurs desserts aux champignons ont aussi piqué notre curiosité. Si seulement l’émission pouvait être offerte en odorama !

Zeste, dès jeudi à 21 h (TVA+ offre la première saison en rattrapage)

La surprise : La candidate

PHOTO BERTRAND CALMEAU, FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Catherine Chabot dans La candidate

On savait qu’on allait aimer la nouvelle offrande d’Isabelle Langlois (Rumeurs, Lâcher prise) à propos d’une candidate poteau inexpérimentée qui – contre toute attente – remporte son élection. Ce qu’on ne savait pas, c’est l’avidité avec laquelle on allait dévorer sa première saison. Et pourtant, La candidate n’est pas exactement la série qu’on imaginait. Elle est beaucoup plus. Avec ses personnages riches, sa distribution de haut calibre menée par Catherine Chabot, ses répliques finement ciselées, ses bons sentiments jamais gnangnans et, surtout, son intrigue touffue qui, en mariant corruption et harcèlement en région, nous donnait parfois l’impression qu’on avait ressuscité Faits divers, cette comédie politique obtient notre vote.

ICI Tou.tv Extra

Cinéma : Cocaine Bear

PHOTO PAT REDMOND, FOURNIE PAR UNIVERSAL PICTURES

Keri Russell dans Cocaine Bear

Sorti en salle l’hiver dernier, Cocaine Bear (en français, Ours sous cocaïne) est exactement le film auquel on s’attendait. Et c’est très bien ainsi. Très librement inspirée d’une histoire vraie des années 1980, lorsqu’un ours noir est mort après avoir ingéré 75 livres de cocaïne perdues en forêt, cette comédie d’horreur part d’une prémisse semblable, sauf que cette fois, à défaut de trépasser, l’énorme bête entre dans une folle rage meurtrière. Malgré un dernier tiers plus ordinaire et somme toute prévisible, le long métrage d’Elizabeth Banks est l’ingrédient parfait pour réussir une fin de soirée entre amis, passée à crier (fort) et rire (fort) devant la télé.

Prime Video

La nouveauté : Accent grave

PHOTO FOURNIE PAR SAVOIR MÉDIA

Rébecca Déraspe anime Accent grave.

Puisque la langue est constamment au cœur de l’actualité, pour toutes sortes de raisons, cette série documentaire a attiré notre attention. Animée avec beaucoup de naturel par l’autrice et dramaturge Rébecca Déraspe (Ceux qui se sont évaporés, Combattre le why-why), elle explore l’évolution du français québécois. Le premier épisode démontre comment les normes linguistiques ont changé au cours des 400 dernières années, en s’intéressant notamment aux différents termes et expressions employés dans les cours d’école et quartiers multiethniques de Montréal, qu’on pourrait qualifier de nouveau joual. Jérôme Charette-Pépin, alias Jérôme 50, qui prépare un Dictionnaire du chilleur, participe à cette demi-heure extrêmement fouillée.

Savoir média, dès mercredi à 21 h