Le bilan des 21es FrancoFolies a, comme à l'habitude, donné lieu à une pléiade de bonnes nouvelles, telles que l'augmentation de 30 000 $ des recettes à la billetterie. Objectifs atteints, tant pour la fréquentation que pour l'appréciation des concerts présentés, a dit d'entrée de jeu le président et cofondateur des Francos montréalaises, Alain Simard.

«C'était particulièrement extraordinaire de vivre un événement où il a fait soleil!» lançait Simard hier après-midi, en début de conférence de presse. Vrai que la météo s'est faite plus clémente que pendant le Festival de jazz. Tant mieux pour les festivaliers, qui ont grandement profité des 11 grands concerts présentés sur la place des Festivals, dont l'utilisation maximisée semble avoir été un des meilleurs coups de cette année, au dire des organisateurs.

Cette orgie de grands événements a été possible en raison d'un financement spécial du gouvernement fédéral s'élevant à 1,7 millions de dollars, et dont les trois quarts devaient être investis dans l'innovation. «Grâce à ces fonds, on a notamment pu présenter tous ces concerts, ainsi qu'ériger la tente slam», confiait Alain Simard.

Est-ce que les grands événements quotidiens deviendront une nouvelle tradition francofolle? Seulement si l'enveloppe budgétaire fédérale est reconduite, affirme le président.

Encore une fois, Alain Simard, Guy Latraverse (cofondateur des Francos), Laurent Saulnier (VP à la programmation) et Caroline Johnson (directrice de la programmation) ont fait le tour de leurs coups de coeur, qui, mis ensemble, ont dû couvrir chacun des quelques 240 spectacles présentés en salle et à l'extérieur... Du lot, cependant, une poignée a fait consensus: Douze Hommes rapaillés, l'exquis hommage à Gaston Miron, Poussière d'étoiles avec les Colocs, Daniel Bélanger (en solo ou avec orchestre), Juliette Gréco, Karkwa et Oxmo Puccino.