Les numéros féminins sont impressionnants. Qu'il s'agisse du numéro de cerceau où l'interprète Marie-Michelle Faber multiplie les prouesses tout en chantant dans la langue imaginaire du cirque. Ou encore du personnage principal de Miranda, épatante dans son numéro d'équilibre sur les parois d'un bol d'eau. Des mâts suspendus à un carrousel. Ou alors du trio de guerrières aux sangles aériennes, qui font leur numéro juste au-dessus de nos têtes, les filles montrent qu'elles ont du nerf et du caractère.

Les numéros féminins sont impressionnants. Qu'il s'agisse du numéro de cerceau où l'interprète Marie-Michelle Faber multiplie les prouesses tout en chantant dans la langue imaginaire du cirque. Ou encore du personnage principal de Miranda, épatante dans son numéro d'équilibre sur les parois d'un bol d'eau. Des mâts suspendus à un carrousel. Ou alors du trio de guerrières aux sangles aériennes, qui font leur numéro juste au-dessus de nos têtes, les filles montrent qu'elles ont du nerf et du caractère.

Mais les duos mixtes retiennent aussi beaucoup l'attention. Comme quoi les femmes sont encore plus femmes lorsqu'elles sont accompagnées de leurs bonshommes. Le duo de sangles est particulièrement réussi, tout comme les jeux icariens, où des porteurs couchés sur le dos font culbuter et tournoyer des voltigeuses avec leurs pieds. Le numéro de barres asymétriques, réalisé par d'anciennes gymnastes, est remarquable, même si leurs cris victorieux n'étaient pas essentiels...

Les costumes conçus par Mérédith Caron, il faut le souligner, sont particulièrement voyants. Des amazones guerrières aux paons géants, en passant par ces créatures étranges, incluant une bibitte mi-homme, mi-lézard (qui se transforme heureusement en jongleur prodigieux), on en rajoute sans doute une couche de trop, mais que voulez-vous, nous sommes dans une île sauvage, quelques siècles au moins avant Jésus-Christ. Enfin, rien n'y fait, l'histoire d'amour entre Roméo et Miranda fait dans la guimauve et manque de subtilité...

Les numéros de clowns, eux, ont souvent laissé le public de glace. Vrai qu'il y avait une coupure nette avec le spectacle lorsqu'ils foulaient la scène, mais leurs numéros étaient quand même divertissants. Diane Paulus, réputée pour ses comédies musicales y laisse sa marque, la musique et les segments chantés sont en effet dominants. Mais à la fin, on retiendra la qualité acrobatique, et le danger que l'on ressent devant plusieurs de ces numéros, sangles, planche sautoir et fil de fer, ce qui est toujours la marque d'un grand cirque.