Véronique Cloutier et Louis Morissette se risqueront à nouveau à faire un Bye Bye.

Le couple en a fait l'annonce, lundi, par le biais d'une vidéo publiée sur YouTube. Radio-Canada a confirmé la nouvelle par communiqué, en après-midi, soulignant que Véronique Cloutier «mettra à profit ses talents reconnus d'animatrice» tandis que Louis Morissette agira à titre d'auteur et interprète.

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Un collectif d'auteurs, dont François Avard qui sera script-éditeur, signera les textes de l'émission, et plusieurs comédiens et invités seront de la partie.

La directrice de l'école nationale de l'humour, Louise Richer, sera productrice au contenu. L'émission sera préenregistrée.

Véronique Cloutier et Louis Morissette avaient produit le Bye Bye 2008, qui avait suscité la controverse en raison de blagues jugées choquantes et même racistes. De nombreuses plaintes avaient été déposées au bureau du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Un sketch imitant Denis Lévesque dans une entrevue fictive avec le président américain Barack Obama avait ainsi été dénoncé comme étant raciste. Des commentaires très crus de l'humoriste Jean-François Mercier, notamment au sujet du Canada anglais, avaient aussi été critiqués, tout comme des blagues au sujet de Nathalie Simard.

En conférence de presse, Véronique Cloutier et Louis Morissette s'étaient dits «franchement désolés» d'avoir blessé des gens, mais s'étaient défendus d'être racistes.

C'est cette conférence de presse que parodie le couple dans sa vidéo publiée sur YouTube lundi. Vêtus comme ils l'étaient en présentant leurs excuses en janvier 2009, Cloutier et Morissette s'y excusent «en avance d'avoir accepté l'offre de Radio-Canada de présenter le Bye Bye 2010.

On voit ensuite Morissette se réveiller en sursaut, disant avoir fait un cauchemar. Sa conjointe lui confirme alors que ce n'est pas un cauchemar, qu'ils referont bel et bien un Bye Bye, mais lui assure que «ça va bien aller» et qu'après l'émission, ils pourront se rendre «dans un beau bed and breakfast dans une grotte à Kandahar».